Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . ¨ légers purgatifs, tels que la rhubarbe , lacaiTe & la manne, y font utiles, ainfi que les la-vemens qui peuvent remédier à la conflipationaffez familière à cet état, ôc détourner e\\ mêmetemps une partie de la férolité qui furcharge lesreins. On a ufé auiïi, dans la même vue , dugaïac, du faflafras , de lanti-hedique de Po-TERius 5 & autr^sfudorifiques, qui diminuent, ©U BAS-VENTRE, Livre I. 6


Précis de la médecine pratique : contenant l'histoire des maladies & la maniere de les traiter, avec des observations & remarques critiques sur les points les plus intéressans . ¨ légers purgatifs, tels que la rhubarbe , lacaiTe & la manne, y font utiles, ainfi que les la-vemens qui peuvent remédier à la conflipationaffez familière à cet état, ôc détourner e\\ mêmetemps une partie de la férolité qui furcharge lesreins. On a ufé auiïi, dans la même vue , dugaïac, du faflafras , de lanti-hedique de Po-TERius 5 & autr^sfudorifiques, qui diminuent, ©U BAS-VENTRE, Livre I. 653 aîhfi que les purgatifs, Tabondance des urines : ^^^bi^on doit cependant donner avec réferve ces der- , qui font fouVent incendiaires. On a en-core éprouvé de bons effets des hypnotiques ; jeveux dire du laudanum , du diacode, de lateinture ariodyne, &c. Les différentes circonf-tances enfin, qui accompagnent cette maladie ,ontfouvent engagé à donner dautres remèdes,comme les apéritifs , les fortifîans , les vulné-raires , les déterfifs, &c ; mais il efl réfervéaux médecins inflruits^ & expérimentés, duferde ces 054 Maladies internes INCONTINENCE DURINE. CETTE maladie, fans caufe manifefle, eftfamilière aux enfans & aux vieillards 1elle na lieu, dans les premiers , que pendantle fommeil ; mais les autres y font expofés danstous les temps» Labus des diurétiques , lac-couchement laborieux, le calcul, les chutes ,lopération de là taille, le trop long féjour dansleau froide ; lapoplexie & les affedions fopo*reufes ; le plus haut degré de toutes les mala-dies aiguës, &c. peuvent donner lim à lécOule»ment involontaire de lurine. Lâge &: léduca-tion en délivrent les enfans ; mais on la guéritrarement dans les vieillards, comme dans tous\qs cas où elle reconnoît un vice dans les orga-nes : tout le monde fçait encore combien


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