. En Scandinavie . ts fjords etpour éviter des tunnels longs et coûteux. Ilen existe néanmoins une cinquantaine sur107 kilomètres de voie ferrée. — Jetaisheureux de trouver à Vossevangen des corres-pondances et des journaux dont javais étéprivé depuis douze jours, et de prendre quelquerepos au milieu de cette belle nature. Lhôtelétait rempli de voyageurs, en majeurepartie Anglais ; mais notre gros et jovialhôte trouvait moyen de contenter tout lemonde. Est-ce le bien-être relatif, ou létatde saturation, créé par les déplacements -87- continuels ? Est-ce la pluie qui tombait druele lendemain, o


. En Scandinavie . ts fjords etpour éviter des tunnels longs et coûteux. Ilen existe néanmoins une cinquantaine sur107 kilomètres de voie ferrée. — Jetaisheureux de trouver à Vossevangen des corres-pondances et des journaux dont javais étéprivé depuis douze jours, et de prendre quelquerepos au milieu de cette belle nature. Lhôtelétait rempli de voyageurs, en majeurepartie Anglais ; mais notre gros et jovialhôte trouvait moyen de contenter tout lemonde. Est-ce le bien-être relatif, ou létatde saturation, créé par les déplacements -87- continuels ? Est-ce la pluie qui tombait druele lendemain, ou la crainte de manquer deloisirs pour le restant du voyage ? Je pris leparti de renoncer à la visite du Hardanger-fjord, avec ses merveilles, le Sôrfjord jusquàOdde, les glaciers du Folgefond, les magni-fiques chûtes du Lotefos, Skâggedalsfos etsurtout du Vôringfos. Je me rendis doncdirectement à Bergen que javais comptéaborder par mer, en suivant les sinuositésdu vaste VI BERGEN. CLIMAT ET VEGETATION DE L OUEST. ERGEN, belle par sa situation entrela mer, plusieurs lacs deau douceet les collines environnantes surlesquelles séchelonnent un grand nombrede villas, est la seule ville notable dela Norvège, où lon ne soit pas frappédu silence de la foule ni de la gravitépropre à ce peuple : les habitants sontgais et hospitaliers, les rues sont mouve-mentées, le port animé. Jai eu la bonnefortune de pouvoir observer le marché aux — 90 — poissons du samedi : quantité de barquesspacieuses, venant des îles et chargées deharengs, maquereaux, sardines, rouget«,morues, etc., accostent à un pont qui fourmillede ménagères et de revendeuses. Les patronsfont semblant de ne pas écouter celles quiessaient de marchander, mais servent lesautres avec un empressement poli. En unecouple dheures, toute la marchandise estvendue, largent placé ostensiblement dansun gros sabot ou dans un coffre peint auxcouleurs gaies, et la barque netto


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