Mémoires . étoit impollibledentreprendre la cure de cette tumeur ; mais il lecroit oblige dindiquer par quels moyens on auroitpu en obtenir la g lérilon , fi lon eût eu recours allez Jà temps à la Médecine. On elt fort étonné dy lire 1que les tilannes purgatives auroient pu procurer la relorption des humeurs épanchées dans le finusmaxillaire , & les évacuer par la voie des glandesintcftinalcs : quil faudroit en cas pareil , délayer lesfluides par les tilannes de racines de laponaire , dede bois de gayac ; uler de pillules de gomme am-moniaque , de Tagapenum &. de galbanum , dilîbutesdans le vi
Mémoires . étoit impollibledentreprendre la cure de cette tumeur ; mais il lecroit oblige dindiquer par quels moyens on auroitpu en obtenir la g lérilon , fi lon eût eu recours allez Jà temps à la Médecine. On elt fort étonné dy lire 1que les tilannes purgatives auroient pu procurer la relorption des humeurs épanchées dans le finusmaxillaire , & les évacuer par la voie des glandesintcftinalcs : quil faudroit en cas pareil , délayer lesfluides par les tilannes de racines de laponaire , dede bois de gayac ; uler de pillules de gomme am-moniaque , de Tagapenum &. de galbanum , dilîbutesdans le vinaigre Icillitique , & de terre foliée de tar-tre. Les bains font conleillés pour ouvrir les pores dela peau & faciliter la tranlpiration ; un féton pourfervir àla dérivation .des humeurs vicieules , ( tout ce plan de curation , il nelt pas dit un feulmot de la Médecine efficace , de lopération de Chi-rurgie , le feul fecours qui puille être vraiment MÉMOIRE 3«1 z^^l^^== ^ MEMOIRE Sur rOpéraùon du Bec - de - Lièvre , où Vonètablu le premier principe de V An de réunirles Play es. Pnr M. L o u I s. J-j A Chirurgie offre peu de fujets auflî fimples queI-e Bec-de-Lievre : les lumières de la Pathologie loncfuperflues pour faire connoîcre le vice de conforma-tion par lequel la lèvre eft fendue contre Tordre natu-rel ; & il neft pas néceffaire dêtre profondément initiédans les myftwTes de lArt, pour fçavoir quelles font lesindications curatives de ce défaut organique. On fentquil sagit uniquement de rafraîchir les bords de ladivifion , pour en faire ui4s playe faignante fufcep-dble dêtre réunie , afin den obtenir la confolida-tion. A peine croira-t-on quil refte des difficultésà applanir fur une matière aulTi bornée , & que lespréceptes de lArt ayent befoin de quelque réforme ;on imaginera encore moins quon puilfe , par desperfedions eiTentielIes, le faire paroître fous un jourtout nouveau. Jofe néanm
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