. Ernest Renan. us tard. Ils visitèrent tous trois, à la fin de sa mission, laPalestine et Jérusalem. Dans ses lettres, dans tous ses écrits, on sentune émotion profonde, un amour tendre pour ces pays qui dès ledébut le conquirent pleinement. Les montagnes du Liban, les pla-teaux fleuris de la Galilée, les paysages tourmentés de la mer Morte,et lespèce « datmosphère sacrée » qui planait sur tout cela faisaitbondir son cœur de joie, le remplissait dextase. Dautre part, sesfouilles archéologiques étaient fructueuses. Il fut vraiment heureux. Malheureusement les choses se terminèrent de façon tra


. Ernest Renan. us tard. Ils visitèrent tous trois, à la fin de sa mission, laPalestine et Jérusalem. Dans ses lettres, dans tous ses écrits, on sentune émotion profonde, un amour tendre pour ces pays qui dès ledébut le conquirent pleinement. Les montagnes du Liban, les pla-teaux fleuris de la Galilée, les paysages tourmentés de la mer Morte,et lespèce « datmosphère sacrée » qui planait sur tout cela faisaitbondir son cœur de joie, le remplissait dextase. Dautre part, sesfouilles archéologiques étaient fructueuses. Il fut vraiment heureux. Malheureusement les choses se terminèrent de façon tragique. Sajeune femme était retournée en France et sa mission était à peu près (i) Noëmi Renan est aujourdhui Mme Psichari, femme de lillustre philologueet savant helléniste. Nous lui adressons ici nos bien sincères remerciementspour la complaisance avec laquelle elle a bien voulu nous donner des renseigne-nients précieux nous permettant de compléter ce travail et de le mener à Ernest Renan, par Ary Scheffer. PORTRAITS DHIER tennmee. Comme Henriette commençait à éprouver une grande fati-gue ,1 vouut uievaer les chaleurs accablantes de la côte Ils montè-rent dans le Liban et s installèrent à Ghazir, « lun des endroits lesplus beaux du monde situe à une grande hauteur au-dessus de lamer, au fond de la baie de Kesrouan ». Cest là quil écrivit en grande partie La Vie de Jésus, dont il avait,1 ^ Cn V*™*™* la Galilée. Ce séjour à Ghazir rétablit dansune certaine mesure leur santé, mais lorsquils redescendirent à lacote, a Amschit, quelques jours avant leur départ définitif, un terribleaccès de fièvre pernicieuse les terrassa tous deux. Henriette mourut,et Renan, en plein délire, survivant par miracle, ne put assister à- S derniers moments. P assister a Il raconta plus tard la vie de sa sœur, et ce quelle fut pour luidans ce livre admirable : Ma sœur Henriette. Cest là quil nousapprend comment elle fut enterrée dans


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