Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . onnûmes que ce peuple pourrait aisément se convertir à notreloi. Ils vont de lieu à autre, vivant de la pêche. Leur pays est plus chaud que nest lEspagne (-), et leplus beau quil est possible de voir, tout égal et uni, et il ny a lieu si petit où il ny ait des arbres, bienque ce soient sablons, et où il ny ait du froment sauvage qui a lépi comme le se


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . onnûmes que ce peuple pourrait aisément se convertir à notreloi. Ils vont de lieu à autre, vivant de la pêche. Leur pays est plus chaud que nest lEspagne (-), et leplus beau quil est possible de voir, tout égal et uni, et il ny a lieu si petit où il ny ait des arbres, bienque ce soient sablons, et où il ny ait du froment sauvage qui a lépi comme le seigle et le grain comme () Selon ILikliiyl, qui a ciltc rclalioii en aii;;lai<, le mol )yi//»inc,ssi^îniliiil hm liais, ou prlilcs IkicIics.(•) « Lauteur sest ici équivoque; on a voulu faire une rè;;li; perpélutlle lïmi aciidunt de chakur, cii lu ijolfe, étant au48 dii;ié cl demi, ne peut élie si cliauJ niénunienl en ce pays-là. » (Lcscarbot.) 3 18 VOYAGEURS — JACQUES CARTIER. de lavoine, et des pois aussi épais que sils y avaient été semés et cultivés, du raisin Idanc et roiicre avec la fleur blanche dessus, des fraises, des niiires, roses rouges et blanches, et autres fleurs de plai-. Régat«5 indiennes sur le fleuve Sainl-Laurenl. — Daprès Callin. santé , douce et agréable odeur : aussi il y a là beaucoup de belles prairies, et bonnes herbes et lait, oïlil y a grande abondance de saumon. Ils appellent une mitaine, en leur langue, cuchi, et un couteaubacon. Nous appelâmes ce golfe, golfe de la Chaleur 1^). XIX. — Dune autre nation de sauvages ; de leur costume et de leur manière de vivre. Étant certains quil ny avait aucun passage par ce golfe, nous finies voile et partîmes de ce lieu deSaint-Martin le dimanche, douzième de juillet, pour découvrir au delà de ce golfe, et nous allâmes versest, environ dix-huit lieues, jusques au cap du Pré, oii nous trouvâmes le flot très-granil et fort peu defond


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