Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . ) Dionis, Cours dopérations de chirurgie, neuvième démonstration. Paris, 1757. AMPUTATION AU TIERS INFÉRIEUR DE LA JAMBE, 119 étui de cuivre B fendu aux deux côtés pour permettre lentrée du moignon,dun cuissard F, fait de fer doublé de cuir, et ouvert en arrière pour livrerpassage à la cuisse. La botte est attachée au pie
Arsenal de la chirurgie contemporaine : description, mode d'emploi, et appréciation des appareils et instruments en usage pour le diagnostic et le traitement des maladies chirurgicales, l'orthopédie, la prothése, les opérations simples, générales, spéciales et obstétricales . ) Dionis, Cours dopérations de chirurgie, neuvième démonstration. Paris, 1757. AMPUTATION AU TIERS INFÉRIEUR DE LA JAMBE, 119 étui de cuivre B fendu aux deux côtés pour permettre lentrée du moignon,dun cuissard F, fait de fer doublé de cuir, et ouvert en arrière pour livrerpassage à la cuisse. La botte est attachée au pied par un anneau D; elle serelie dautre part au cuissard par deux attelles de fer E, articulées en Hde manière à permettre le mouvement du genou ; des courroies G tiennentla botte et le cuissard exactement appliqués sur le membre. Quelquefoisle pied artificiel était remplacé par un simple pilon. Le moignon nappuyait pas sur le fond de lappareil; léloignement dupoint dappui prévenait les tiraillements que le refoulement des tégumentsaurait pu exercer sur la cicatrice. Pour mettre plus sûrement le moignonà labri de tout choc, de toute pression, Verduin enveloppait la jambe et lacuisse dun manchon de peau de chamois (flg. 561). Cet appareil, à lex-. Fig. 50-2. — Bottinede Ravaton (amputa-tion sus-malléolaire). FlG. 563. — Lajainbe mise dansla bottine, avec ses différentesattaches. FlG. 564. — Lappareil lacéet caché dans un soulier or-dinaire. ception de larticulation du genou qui nétait pas excentrique, était véritable-ment irréprochable comme principe; il ne sagissait que de lui donner unelégèreté à laquelle létat de lindustrie au xvne siècle ne pouvait sans doute parce quil trouva lappareil de Verduin trop lourd queRavaton imagina, en 1775, une jambe artificielle, dans laquelle le poids ducorps était supporté par la surface de la jambe (fig. 562, 563 et 564-). Il suffit 120 APPAREILS. de jeter les yeux sur la pl
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