Annales de géographie . fautque la pente du thalweg soittrès faible et létranglementtrès marqué. Le cas n ne peut être nonplus considéré comme sta-ble. La modification appor-tée au profil du thalweg dé-place le gradin par rapportà létranglement, en rappro-chant des conditions ducas III, qui parait être le plusfréquent dans les glaciersalpins actuels. On voit que latendance est, en définitive,vers la formation de deuxcuvettes de part et dautre delétranglement. Cette ten-dance est plus ou moinsmarquée, et la position despoints dérosion maximumpeut être plus ou moins pro-che de Tétrangleraent, su


Annales de géographie . fautque la pente du thalweg soittrès faible et létranglementtrès marqué. Le cas n ne peut être nonplus considéré comme sta-ble. La modification appor-tée au profil du thalweg dé-place le gradin par rapportà létranglement, en rappro-chant des conditions ducas III, qui parait être le plusfréquent dans les glaciersalpins actuels. On voit que latendance est, en définitive,vers la formation de deuxcuvettes de part et dautre delétranglement. Cette ten-dance est plus ou moinsmarquée, et la position despoints dérosion maximumpeut être plus ou moins pro-che de Tétrangleraent, sui-vant la valeur relative des ruptures de pente etdes resserrements du lit. Nous sommes arrivé au terme de lanalysc mécanique du frotte-ment. Sans lui donner une forme mathêmatiqur semblant assurer ànos conclusions une valeur théorique absolue, nous croyons avoirchoisi des exemples répondant assez exactement aux cas extrêmesobservables dans la nature, pour que le sens et les limites des varia-. FiG. 3. — Courbes exprimant les variationsdu frottement etprofils indiquant lérosiondu lit glaciaire dans les quatre cas de lafig. 2. Los lettres correspondent à colles de la figure 2. —Le quadrillé et le grisé représentent deux stadessuccessifs dérosion. 308 GÉ: (JlONl^HALl::. lions puissont .Ire dt-finis. Nous aboutissons aux lois suivantes : 1 Le frollcment externe ne reprrsnih f/uuin faible partie du travailfourni par le glacitr. 2 // rst /;vs faible ou localement nul dans la partie supérieure dunévé (voisinajxe de la rimaye) et dans la langue terminale. 3 // varie suivant la forme du Ut, présentant des maxima en amontet en aval des ruptures de pente et des étranglements. Est-il légitime de transformi-r ces lois en substituant érosion àfrottement, comme nous lavons déjà iniplicilcinonl admis? Lusure de deux corps frollani Itm conliv laulre dépend de leurdureté réciproque. La plasticité, dailleurs limitée, de la glace nest


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