Traité pratique de bactériologie . Aérobie vrai, elle se répand dabord danstoute la masse liquide, puis abandonne les parties profondes au fur et àmesure que loxygène est consommé, et se concentre à la partie super-. ficielle où elle forme un voile. Les Bacillus fluorescens liquefaciens et Bacillus fluorescens pulridusfaisaient partie sans aucun doute de lancien type de Dujardin ; il en (1) Dujardin, Histoire naturelle des Zoophyles. Infusoires. Paris, Roret, 1841, BACILLUS TERMO. 513 est de même des deux espèces élndiées par îlauser (1) sous les noms deProteiis ualgarisei Proteiismirabilis. M
Traité pratique de bactériologie . Aérobie vrai, elle se répand dabord danstoute la masse liquide, puis abandonne les parties profondes au fur et àmesure que loxygène est consommé, et se concentre à la partie super-. ficielle où elle forme un voile. Les Bacillus fluorescens liquefaciens et Bacillus fluorescens pulridusfaisaient partie sans aucun doute de lancien type de Dujardin ; il en (1) Dujardin, Histoire naturelle des Zoophyles. Infusoires. Paris, Roret, 1841, BACILLUS TERMO. 513 est de même des deux espèces élndiées par îlauser (1) sous les noms deProteiis ualgarisei Proteiismirabilis. Mais il existe une autre Bactérie,répandue partout, très commune dans leau et les macérations, spéci-fiquement distincte des précédentes, à laquelle on peut réserver le nomde Dujardin, en la faisant rentrer dans le genre Bacilliis avec les limitesque nous lui avons assignées ; elle est souvent désignée sous le nom deBacilliis albus liquefaciens. Cest à elle que sapplique la descriptionsuivante. MORPHOLOGIE. Caractères microscopiques. — Ce sont des bâtonnets trapus, me-surant en moyenne 1,4 ij. de longueur sur 0,7 [x de largeur. Réunis pardeux dordinaire, ils ne se séparent que par un étranglement médianpeu prononcé ; il peut aussi se former des chaînes à plusieurs mouvements sont vifs ; Dallinger et Drysdale (2) ont décrit descils vibratiles chez une petite espèce quils rapprochent du Bacleriiimtermo. Cultures. — Cultures sur plaques de gélatine. — Les colonies sontassez caractéristiques. Il se forme, en deuxjours, une petite colonie blanchâtre dont lapériphérie devient grisâtre, trouble et sen-toure dune zone de liquéfaction. En trois ouquatre jours, celles qui arrivent à la surfaceprennent laspect représenté figure Cestune tache circulaire blanche, un peu grise, àcentre opaque, floconneux, entourée dun li-quide légèrement trouble, atteignant de 2 à4 millimètres de diamètre. A la périphériesobserv
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