. Abrégé de la vie des plus fameux peintres, avec leurs portraits gravés en taille-douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères, et la maniere de connoître les desseins et les tableaux des grands maîtres . noit alTez bien la figure. Arrivé à Rome, pour le perfectionner , il cepioit toutes les belles chofes qui fe préfemoieià lui. Innocent X, rendant juftice à fon talent,fit peindre en concurrence avec Jean Paul Scor<&: dautres habiles peintres dans le palais du Vatcan, & dans la galerie de Monte Cavallo. Ce Portife le venoit voir travailler ,
. Abrégé de la vie des plus fameux peintres, avec leurs portraits gravés en taille-douce, les indications de leurs principaux ouvrages, quelques réflexions sur leurs caractères, et la maniere de connoître les desseins et les tableaux des grands maîtres . noit alTez bien la figure. Arrivé à Rome, pour le perfectionner , il cepioit toutes les belles chofes qui fe préfemoieià lui. Innocent X, rendant juftice à fon talent,fit peindre en concurrence avec Jean Paul Scor<&: dautres habiles peintres dans le palais du Vatcan, & dans la galerie de Monte Cavallo. Ce Portife le venoit voir travailler , «Se sentretenoir famlierement avec lui. Le Prince Pamphilefon neveune laimoit pas moins; il loccupa à orner (a mafon de Bel refpiro, qui eft à la porte de faint Parcrace. Chacun, à lexemple dp ces Princes, kcherchoit le Bolognèfe , Se fe raifoit un plaifir dàvoir de Tes ouvrages. Sa réputation parvint jufquà Paris, chez le caidinal Mazarin : il fit venir le Bolognèfe, lui donnune grofTe penfion, & pendant trois ans, ce peintrembellit fon palais & le Louvre , par ordre dLouis XIV. Les troubles de lEtat & les bruiirépandus contre le cardinal dont il foutenoit 1parti avec chaleur, lui firent courir quelque ril que. DES PLUS FAMEUX PEINTRES. l6l tie, enforce que fes amis lui concilièrent de fe itirer chez les Jéfukes. Le Bolognere ne leur fut L E as inutile ; ayant peint une décoration pour lex- Bolognese. jidtion du faint Sacrement, pendant les derniers jars du carnaval, félon lufage de (a) Rome. Ce îorceau fur extrêmement goûté à Paris, & mérita eux vifites de Sa Majefté , qui lui en commanda «e pareille pour fa chapelle du Louvre. Tous ces travaux étant finis, le Bolognèfe demandairmifîion au Roi de retourner en Italie. A fon«rivée à Rome , il ne trouva plus fon grand pro-tSteur Innocent X ; mais ces deux fuccelfeurs^exandre VII «S: Clément IX, lhonorèrent éga-illent de leur amitié, & ne laiiTerent point repoferli pinceau ; il fervit
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