Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . , seconde partie, p. GO. DISPOSITIONS HOSTILES DES KOUVEAUX-ZÉLANDAIS. 357 mais sans aucun ornement de plumes. Nous prîmes le parti de retourner sur-Ie-cliamp au vaisseau,doù nous entendîmes les liabitants, qui étaient revenus sur le rivage, parler avec beaucoup de chaleuret de force, vraisemblablement de ce qui venait de se passer et de ce quil y ava
Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . , seconde partie, p. GO. DISPOSITIONS HOSTILES DES KOUVEAUX-ZÉLANDAIS. 357 mais sans aucun ornement de plumes. Nous prîmes le parti de retourner sur-Ie-cliamp au vaisseau,doù nous entendîmes les liabitants, qui étaient revenus sur le rivage, parler avec beaucoup de chaleuret de force, vraisemblablement de ce qui venait de se passer et de ce quil y avait à faire. Le 9, au matin, nous vîmes plusieurslndicns dans le même endroit où ils sétaient rassemblés laveille; quelques-uns marchaient fort vile vers le lieu où nous avions débarqué; la plupart étaient sansarmes, mais trois ou quatre portaient à la main de longues piques. Comme je désirais détablir un com-merce avec eux, je fis équiper trois bateaux montés par des soldats de marine et des matelots. Jy montaiavec Danks, Solander, etavecTupia; nous nous avançâmes vers la cûle ; environ cinquante Indiensparaissaient attendre que nous descendissions ; ils étaient assis sur le bord opposé de la rivière, ce qui. Homme el femme de la Nou\ nous parut un signe de crainte. Je débarquai dabord, accompagné senlcment de Ranks, Solanderet Tupia, et nous marcbAmes vers les Indiens. Dès que nous eûmes fait quelipies pas, ils se levèrenttous avec vivacité, ayant chacun pour arme, ou une longue pique, ou un instrument de talc vert très-bien poli, denviron un pied île long, et assez épais pour peser quatre ou cinq livres. Tupia leur parladans la langue dOlaïli, mais ils ne lui répondirent quen agitant leurs armes et en nous faisant signede nous éloigner. Nous tirûmes alors un coup de fusil à quelque distance deux; la balle tomba dans larivière, qui était encore entre nous. Ils sen aperçurent et cessèrent leurs menaces ; mais la pruden
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