. Histoire des Chevaliers Hospitaliers de S. Jean de Jerusalem : appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui les Chevaliers de Malthe. ndées par leurs propresSouverains. On nommoit les Princes qui avoientpris la Croix, le nombre de leurs troupes, &c lesflottes qui dévoient tenir la mer. Le bruit de cetarmement qu on grofïîffoit tous les jours, commeon fait quand on parle des chofes éloignées &quon efpere, hauffa le courage aux Chrétiens,& allarma les Infidèles. Safadin propofa au confeilde la Régence, de prolonger la trêve, & il offroitpour cela de rendre dix Places ou dix Château
. Histoire des Chevaliers Hospitaliers de S. Jean de Jerusalem : appellez depuis les Chevaliers de Rhodes, et aujourd'hui les Chevaliers de Malthe. ndées par leurs propresSouverains. On nommoit les Princes qui avoientpris la Croix, le nombre de leurs troupes, &c lesflottes qui dévoient tenir la mer. Le bruit de cetarmement qu on grofïîffoit tous les jours, commeon fait quand on parle des chofes éloignées &quon efpere, hauffa le courage aux Chrétiens,& allarma les Infidèles. Safadin propofa au confeilde la Régence, de prolonger la trêve, & il offroitpour cela de rendre dix Places ou dix Châteauxà la bienfeance des Chrétiens. Le Grand Maître des Hofpitaliers, qui par laconnoiffance quil avoh des affaires de lEurope,ne prévoyoit pas quil en pût fortir un aufïi puifTantfecours que celui que faifoient efperer les AmbafTa-deurs , étoit davis quon fe prévalût de la peurdes Infidèles, & quon acceptât la trêve quilspropofoient. Le Maître de lOrdre Teutonique, &la plupart des Seigneurs & des Barons du paysétoient du même fentimentj mais le Grand Mai- Ittt ue?tfrt *x**f* * » ™ kVu«os. D E M A L T E. L I V. I II. tre des Templiers & les Prélats sy oppoferent, Geofroy quoique,* dit Sanuc, lavis du Grand Maître des LE Hofpitaliers fût bien plus utile. Mais il fuffifoic quil eût été ouvert par les Hofpitaliers pour y trouver les Templiers contraires. Ce Grand Maître des Hofpitaliers mourut vers Tan 1106. Les Hifto- riens de ces tems-là ne nous ont point inftruit de fon origine, mais on trouve dans laTouraine une noble & très ancienne Maifon qui porte le nom de Rat, & dont apparemment ce Grand Maître p .„„. etoit forti. LOrdre fit remplir la place par Frère Ul Guerin de Mo NT aigu, François de nation, , & de la langue dAuvergne, qui peu de tems après I10^fon élection , rendit des fervices confiderables vlll*aux Chrétiens grecs de lArménie mineure. Mqmtaiq¥ Le Pape Innocent III. écrivant aux Evêques deFrance leur reprefente d
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