Éléments de sylviculture . es ils sont déposés. Ces œufs sont avidementrecherchés par les insectes, les oiseaux aquatiqueset les poissons qui sen nourrissent. Les alevinssont à peine éclos quils sont poursuivis par lesrats deau, les canards, les tritons, les dytiques(fig. 5i) et les autres insectes aquatiques. Adultes,les poissons sont victimes des loutres, des chats,des oiseaux de proie et surtout de riiomme qui estle destructeur par excellence. Si, par une surveillance assidue, on peut arriveraréduire la destruction causée par lhomme, on sau-vera bien quelques reproducteurs, mais ce quil fau
Éléments de sylviculture . es ils sont déposés. Ces œufs sont avidementrecherchés par les insectes, les oiseaux aquatiqueset les poissons qui sen nourrissent. Les alevinssont à peine éclos quils sont poursuivis par lesrats deau, les canards, les tritons, les dytiques(fig. 5i) et les autres insectes aquatiques. Adultes,les poissons sont victimes des loutres, des chats,des oiseaux de proie et surtout de riiomme qui estle destructeur par excellence. Si, par une surveillance assidue, on peut arriveraréduire la destruction causée par lhomme, on sau-vera bien quelques reproducteurs, mais ce quil fautsurtout, cest sauver leur progéniture. La première (i) La carpe et la tanche portent en moyenne 60 ooo œuf?;, laperche et le brochet la truite 248 P I s C K: l L T U R E mesure à prendre pour cela consiste à interdire lapèche pendant le temps de la fraie, époque où lepoisson vient en nombre sur les points où il doitdéposer ses œufs.Époques delà fraie. —• Quoique le temps de la fraie. varie, pour chaque espèce, suivant le climat et latempérature locale, on peut le tîxer dune manièregénérale : Doctobre à janvier, pour le saumon, la truite etlombre chevalier. De février à mars, pour !<• brochet. riftf:if;r LTi nr. ^.\<) Davril à juin, pour lo barbeau, la lirènio, la pfivheet lombre. De juin à fin (raonl, pour la carpe, la tanche, legoujon. Quand les poissons se réunissent en nombre, suides points déterminés, quils y séjournent et sypoursuivent, aux époques connues comme propicesà la fraie, cest quils trouvent Ih les conditions quiconstituent les IVayères naturelles. Frayères naturelles. — Ces frayères doivent êtresurveillées avec grand soin, car cest là que lespêcheurs sont attirés par la grande quantité depoissons quUs y trouvent réunis. Pour rendre sur ces points la pèche difficile, lesgardes y placeront des quartiers de roches, des pieuxgarnis de clous qui rendent inpraticable lemploi dufilet. Ils
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