. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. â 205 M. VuLpiAN pense que c'est s'avancer beaucoup, de ce qu'on entend le râle crépitant en comprimant le poumon légèrement par le stétho- scope, de dire que dans la pneumonie le râle est produit par la compres- sion des parties dures. Peut-être le râle crépitant entendu par M. Cornil dans ses expériences n'est-il que le bruit de crépitation produit par l'é- cartement brusque des alvéoles pulmonaires comprimées. M. CoRNiL dit qu'il n'a donné que des expériences nettes et précises. Quant à l
. Comptes rendus des séances de la Société de biologie et de ses filiales. Biology. â 205 M. VuLpiAN pense que c'est s'avancer beaucoup, de ce qu'on entend le râle crépitant en comprimant le poumon légèrement par le stétho- scope, de dire que dans la pneumonie le râle est produit par la compres- sion des parties dures. Peut-être le râle crépitant entendu par M. Cornil dans ses expériences n'est-il que le bruit de crépitation produit par l'é- cartement brusque des alvéoles pulmonaires comprimées. M. CoRNiL dit qu'il n'a donné que des expériences nettes et précises. Quant à l'interprétation du râle crépitant de décubitus on peut l'exph- quer simplement par une compression momentanée des alvéoles appor- tant une gêne pour l'entrée de l'air. M. Charcot appelle l'attention de M. Cornil sur ces pneumonies ra- pides, qu'il appelle abortives, qui durent trois jours et dans lesquelles on ne peut pas admettre vraisemblablement une induration pulmonaire pour expliquer le râle crépitant. Les bruits de râle crépitant de la pneu- monie sont multiples et plus complexes que ne semble l'admettre M. Cornil, et ses expériences ne les expliquent par tous. M. Cornil n'a voulu parler aujourd'hui que du râle crépitant fin du début de la pneumonie. Quant à la pneumonie abortive on n'en connaît" pas l'analomie pathologique, par suite on ne peut baser sur cette forme des objections. On peut très-bien admettre dans ces pneumonies un noyau d'hépatisation centrale qui explique le râle crépitant. â M. Baréty communique la note suivante : EXPÃRIENCE ÃTABLISSANT LA POSSIBILITE DE RALENTIR ET DE SUSPENDRE A VOLONTà LA CIRCULATION DANS LES VAISSEAUX ARTERIELS DE SA PROPRE RÃTINE. VALEUR DE CETTE EXPÃRIENCE. Vierordt (1), par ses patientes recherches, a établi qu'en se plaçant dans certaines conditions déterminées on pouvait observer les vaisseaux de
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