. Le Monde moderne. nnent faire leur persil. Lepaysage est enchanteur, les plantes etles arbres sont dun vert intense, onsent un trop plein de sève déborder detoutes parts, la végétation fait desfolies, et, au-dessus de lépais veloursémeraude, le Shwé Dagone dresse dansle ciel sa pyramide dorée. Le Shwé Dagone est le saint dessaints des bouddhistes birmans, cestla pagode que lon vient visiter en 1(A m; (MIN pèlerinage de Lous les coins du fois elle a été prise par les An-glais, mais cesl seulement pendant laguerre de 1852 quelle a joué un rôlevraiment important. Les défenseurs deRang
. Le Monde moderne. nnent faire leur persil. Lepaysage est enchanteur, les plantes etles arbres sont dun vert intense, onsent un trop plein de sève déborder detoutes parts, la végétation fait desfolies, et, au-dessus de lépais veloursémeraude, le Shwé Dagone dresse dansle ciel sa pyramide dorée. Le Shwé Dagone est le saint dessaints des bouddhistes birmans, cestla pagode que lon vient visiter en 1(A m; (MIN pèlerinage de Lous les coins du fois elle a été prise par les An-glais, mais cesl seulement pendant laguerre de 1852 quelle a joué un rôlevraiment important. Les défenseurs deRangoon sy étaient retranchés derrièreune triple ligne de fortiiica(ions, ilsopposèrent une Irè.s forte résistance auxtroupes (lu général God\\in, qui ne pu- longues ■ années fermé aux étrangers;seuls, les Birmans en avaient laccè raconte même que des Anglais quisy étaient aventurés nont jamais re-|)aru. .Aujourdhui , leiilréc de la grande|):ij;odi es( libre, le^ lAiropéeiis peuvent. rent y pénétrer quaprès avoir subi despertes sérieuses, sous un feu nourri etbien dirigé. Maintenant il no reste jilus trace deces jours de tuei-ic, le grand escalierquarrosa le sang des morts a repris scmair mystique et bizarre cl, seules,quelques pierres tombales honorent lamémoire des combattants fiappés àlassaut. Après lexpédition qui se termina parlannexion de la basse Birmanie, leShwé Dagone demeura pend,ml de pénétrer jusquau sanctuaire et visiterles nombreuses chapelles qui couvrentla plate-forme. Pour arriver jusque-là, il faut gravirles marches dun long couloir qui sélèveeu pente douce sur une longueur deprès de 100 mètres, dont lentrée estgardée par deux énormes chimères àlaspcct menaçant. Derrière ces gardiensde lâge des fées, sélève un portiquebizarrement sculpté et couvert de pein-tures fantastiques, le couloir est ainsiprri|iiui;c tout au loiii; |iar une série de HANCOUN ces portiques en bois qui aUecleiil tous,|)lus ou
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