. Les oewres de chirurgie de Iacques Guillemeau, chirurgien ordinaire du Roy et Iure a Paris : avec les portraits et figures de toutes les parties du corps humain et des instrumens necessaires au chirurgien . cuir. „vr Et dautant quentre les cautères (félon la matière doù ils font faits) il y en a qui fa- des caute- cilemcntsefchaufrent, Se retiennent plus long temps le feu le vns que les aurres,aul- res prife de fi ils font differens félon leur violence ou légèreté, promptitude ou tardité, vehe- taBion. mence ou douleur dopérer. Différence Les cautères différent auifipourle nombrercar fouuent
. Les oewres de chirurgie de Iacques Guillemeau, chirurgien ordinaire du Roy et Iure a Paris : avec les portraits et figures de toutes les parties du corps humain et des instrumens necessaires au chirurgien . cuir. „vr Et dautant quentre les cautères (félon la matière doù ils font faits) il y en a qui fa- des caute- cilemcntsefchaufrent, Se retiennent plus long temps le feu le vns que les aurres,aul- res prife de fi ils font differens félon leur violence ou légèreté, promptitude ou tardité, vehe- taBion. mence ou douleur dopérer. Différence Les cautères différent auifipourle nombrercar fouuent on fecontente denappli- pnje du quervn,quelquefois deux, trois quatre,voireiufqucs à quinze à vnc feule fois, com- nombre. meAëce commande pour la guairifon des Empyiques. Différence jjs çQnt pareillement differens pour la manière de les appliquer,car aucuns sappli- tnJe. e .^quentfeuls, commeneus: autres aueccannulcs percées par le boutjoufeneilrcei enmanière de *■. • \ -■ * * • lesappU- quelque endroit. De linuention & vfageâes Cautères, & a quelles maladies &/parties il conuient les appliquer. Chapitre II. Lmuentiondes Cautè-res mofîree• par VtilitéduCautè rjÛlucra-fis. Lfe peut dire que nature nous a monftré linuention des CautèresSe Fontenelles : car fouuécesfois cftat chargée de trop grande quan-tité dhumeurs, ou moleftee par leur acrimonie & malignité, elledefeharge fur quelque partie ce qui luy eft molefte, corne fur quel-que bras ou iambesj faifant quelque petite excoriation &: vlccrc, àfon grand foulagement. A cefte imitation les Médecins &: Chirur-giens,afin daider à nature, ont inueté lvfage des Cautères &: Fon-tenelles , faifans par leur art ce que nature tafche fouuent à faire de fon propre mou-uemeht:& pour ce nous vfons defdits Cautères toutes Se quatesfois que nous préten-dons faire reuulfion,deriuation,interception,ou euacuati» de quelque matière, quipèche en quantité ou qualité,
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