Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . s, le firmament sétend tristement en ungrand tas gris. Il montre la nature à un de ses moments Dupré (Fig. 14), les ombres fortes du soir dété dominent, beaude la mare est vivante, elle frémit, elle scintille; sur son bord les saulesfléchissent, des nuages puissants planent au ciel traversés de fulgura-tions, le sommet de larbre au feuillage arrondi est couvert d une niasse SON IMAGINATION. 61 sombre, la nature se prépare à quelque manifestation solennelle; seulsdeux vaches pataugent tranquillement dans la mar


Ladislas de Paal, un peintre hongrois de l'École de Barbizon . s, le firmament sétend tristement en ungrand tas gris. Il montre la nature à un de ses moments Dupré (Fig. 14), les ombres fortes du soir dété dominent, beaude la mare est vivante, elle frémit, elle scintille; sur son bord les saulesfléchissent, des nuages puissants planent au ciel traversés de fulgura-tions, le sommet de larbre au feuillage arrondi est couvert d une niasse SON IMAGINATION. 61 sombre, la nature se prépare à quelque manifestation solennelle; seulsdeux vaches pataugent tranquillement dans la mare. 11 montre la naturedans uneagonie douloureuse. Diaz(Fig. ÎTV) a guetté cet endroit à la lumièrevibrante et calme du lever de soleil, lorsquune clarté doifce glisserapidement sur la surface de la mare ; cest çe que regarde la figureféminine assise au bord de leau cl que la couleur-féérique du soleillevanl transporte divresse. Sou ciel esl sans image, le vent ne llollepas dans son atmosphère. 11 montre la nature dans sa gaîté 15. LA MAKI; AUX GRENOUILLES (lAi: IHAX). Ladislas de Paâl vit lendroit avec des yeux neufs, il trouva simple,abandonné, majestueux, le groupe de chênes dressé au milieu desbroussailles, car il était tel que son àme à lui, jetée sur une terre étran-gère, loin du sol natal, restée sans compagnon, solitaire. Seul ce détaillémut. 11 négligea tout le reste. 11 vit la lisière de la foret intercepterlhorizon, quelques grands chênes au feuillage touffu se dresser au milieu,solitaires, se reflétant dans leau calme et relevés par des contrastes delumière, (Fig. 16.) Déjà, dans son ébauche, il chercha à exprimer cesentiment, mais il rejeta bien à gauche le groupe darbres, ce qui né-cessita lexécution des broussailles de droite. 11 sentait déjà ici les con-trastes de couleurs, mais il du! les modifier dans la conception, car lasensation de solitude et dabandon ne pouvait être convenablemeniexprimée que


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