. Les Français peints par eux-mêmes . ra. Mais la police alors était ombrageuse, et un jour, parordre de M. le commissaire de police, obéissant lui-même à une injonction supérieure, lenseigne fut décro-chée. La douleur du vieux soldat fut vive à cette outra-geuse proscription de la mémoire de son empereur. Ilcourut du commissaire de police au procureur du roi,de celui-ci au maire, suppliant, menaçant : tout fut inu-tile. Cependant, à force dinstances et de prières, il ob-tint une sorte de transaction : on convint que lenseigneresterait telle quelle, mais que linscription serait impi-toyablemen


. Les Français peints par eux-mêmes . ra. Mais la police alors était ombrageuse, et un jour, parordre de M. le commissaire de police, obéissant lui-même à une injonction supérieure, lenseigne fut décro-chée. La douleur du vieux soldat fut vive à cette outra-geuse proscription de la mémoire de son empereur. Ilcourut du commissaire de police au procureur du roi,de celui-ci au maire, suppliant, menaçant : tout fut inu-tile. Cependant, à force dinstances et de prières, il ob-tint une sorte de transaction : on convint que lenseigneresterait telle quelle, mais que linscription serait impi-toyablement elVacée. Que faire? Il fallait obéir; mais quemettre à la ])lace des mots magiques qui avaient attirétant do chalands? Dans son embarras, le vieux soldat se rendit chez lepeintre densi ignés, et lui conta son malheur. « Nesl-ce que cela, mon brave? lui dit vivement lar-tiste; consolez-vous, et laissez-moi faire. » Prenant aussitôt son pinceau, il effaça linscription, etmit celle-ci à la place : BlfeRE DE


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