. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. J'ai déjà fait remarquer que les mouvements moléculaires qui sont rendus visibles dans un tube vide, ne sont pas les mouvements des molécules dans les condi- tions ordinaires, mais sont compo- sés à la fois de ces mouvements ordi- naires ou cinéti- ques et du mouve- ment dû à l'impul- sion électrique. L'expérience montre que dans de tels tubes, quel- ques molécules peuvent parcourir plus de mille fois le libre parcours moyen, avec des vitesses augmen- tant d'une façon correspondante, jusqu'à ce qu'elles s


. Bulletin biologique de la France et de la Belgique. Biology; Natural history. J'ai déjà fait remarquer que les mouvements moléculaires qui sont rendus visibles dans un tube vide, ne sont pas les mouvements des molécules dans les condi- tions ordinaires, mais sont compo- sés à la fois de ces mouvements ordi- naires ou cinéti- ques et du mouve- ment dû à l'impul- sion électrique. L'expérience montre que dans de tels tubes, quel- ques molécules peuvent parcourir plus de mille fois le libre parcours moyen, avec des vitesses augmen- tant d'une façon correspondante, jusqu'à ce qu'elles soient arrêtées par des chocs. En fait, le libre parcours peut varier dans un même tube, et même pour un de- gré donné de raré- faction. Beaucoup de corps, tels que le rubis, le diamant, l'émeraude, l'alumine, l'yttria, beaucoup de sul- fures et d'oxydes terreux deviennent phosphores- cents dans le vide, quand ils sont placés dans le courant des molécules électrisées, qui partent du pôle négatif. La composition du résidu gazeux n'affecte pas la phosphorescence. Ainsi, l'yttria devient également phosphorescente dans le résidu obtenu par la raréfaction de l'air atmosphérique, de l'oxygène, de l'azote, de l'anhydride carbonique, de l'hydrogène, de l'iode, du soufre et du mercure. Quand on place l'yttria dans un tube vide, le point où la phosphorescence est maximum se trouve à la limite de l'espace obscur. Le dia- gramme de la figure H représente approximative-. Fig. 12. ment la variation de la phosphorescence dans les différentes parties du tube, à une pression inté- rieure de 0°"°,2o. Sur la figure, on voit les pôles négatif et positif, A et B, le premier étant en- touré par l'espace obscur que limite la ligne poin- tillée C. La courbe DEF montre les intensités rela- tives de la phosphorescence à différentes dis- tances du pôle négatif, et sa


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