Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . ulée. Raxvieb, qui a étudié minutieusement la forme, la situation, le mode dorigine et dévolutiondes trous de lépiploon. les attribue ù laction mécanique des cellules lymphatiques. Ces cellules,toujours en grand nombre dans la cavité péritonéale, se fixent, à un moment donné, sur lunedes faces de lépiploon. Puis, elles pénètrent dans son épaisseur et; poursuivant leur marche enavant, séchappent par la face opposée, laissant après elles une solution de continuité ou trou,qui répond exactement au chemin quelles ont sui
Traité d'anatomie humaine : anatomie descriptive, histologie, développement . ulée. Raxvieb, qui a étudié minutieusement la forme, la situation, le mode dorigine et dévolutiondes trous de lépiploon. les attribue ù laction mécanique des cellules lymphatiques. Ces cellules,toujours en grand nombre dans la cavité péritonéale, se fixent, à un moment donné, sur lunedes faces de lépiploon. Puis, elles pénètrent dans son épaisseur et; poursuivant leur marche enavant, séchappent par la face opposée, laissant après elles une solution de continuité ou trou,qui répond exactement au chemin quelles ont suivi pour traverser de part en part la mem-brane. Les rapports des trous épiploïques avec les cellules endothéliales qui revêtent lune et lautredes deux faces de lépiploon sont très vaiiables et, à cet etîet, admet les trois tjpessuivants : 1° une ligne noire (après une inqjrcgnalion dargent) marque la circonférence du trou,et sur cette ligne viennent se terminer les cellules marginales, soit de la face antérieure, soit PERITOINE 689. Portion de IV^piploon du chat, vu de face aprùs impré-giialiou dargent (daprôs Klein). a. Tenêlres ou trous ; b, trabécules conjonctives, recouvertes parlendothélium. Les cctlules endottiéliales ne nous présentent que leurs contoursmarqués par des Irjnes noires (lignes argentées) ; les noyaux,najant pas été colorés, ne sont pas visibles. de la face postérieure de lépiploon ; 2° il nexiste pas de ligne noire sur la circonférence du trou et, dans ce cas, les cellules marginales de lune des faces de la membrane se replient au niveau de cette circonférence pour aller tapisser la zone marginale de la face opposée ; i. sur lune des faces de lépiploon, les cellules marginales se terminent exactement sur le pourtour du trou, tandis que, sur la face opposée, le trou se trouve situé an centre même dune des plaques endo- théliales de celle face. Ces différentes variétés sexpliquent nettement
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