. La mort d'Abel; tragédie en trois actes et en vers. mitié fraternelleRenaîtra dans son cœur. A B E L. Vous daignerez pour D A M. Sois-6iir que, sil mécoute , il reviendra vers Dieu ,, mes enfans , de seconder un père. ( Ils se mettent tous à genoux., excepté Adam.) O Dieu. Gain , fuyant ta route et ta lumière , Te ravit ce tribut de respect et damour Que lhomme à son réveil doit toffrir chaque jour. Je vais à son devoir rappeller le coupable. Toi, si dans ce séjour, où ta main redoutable, Ma banni loin dEden, pour les humains perdu y Ton regard sur Adam est toujours descen
. La mort d'Abel; tragédie en trois actes et en vers. mitié fraternelleRenaîtra dans son cœur. A B E L. Vous daignerez pour D A M. Sois-6iir que, sil mécoute , il reviendra vers Dieu ,, mes enfans , de seconder un père. ( Ils se mettent tous à genoux., excepté Adam.) O Dieu. Gain , fuyant ta route et ta lumière , Te ravit ce tribut de respect et damour Que lhomme à son réveil doit toffrir chaque jour. Je vais à son devoir rappeller le coupable. Toi, si dans ce séjour, où ta main redoutable, Ma banni loin dEden, pour les humains perdu y Ton regard sur Adam est toujours descendu, Si, toujours modérant larrêt de ta colère , Les dons de ta clémence ont charmé ma misère, Joins à tous tes bienfaits joins une autre bonté ; Fais que dun fils cruel je dompte lâpreté ; Dieu prête à mes discours un charme qui le touche, B 3 it LA MORT DA BEL, Ouvre à ma voix son âme insensible et ce fils à son frère, à nous, à ton autel,Et que Caïn changé devienne un autre Abel. Fin du premier lili (jiioi II- len rtlisloCoiisiiiuo a iiifs i-e<iar<ls les olli-antios ilAUolJj( iiios i^niis rojollos rostoiW lroùls siii- laiitol i^i - ^sa^i#-—v^ ?osrfif «^^ s*(i#- - ?»! ACTE II. La Scène représente une plaine oh lon voit les tracesde Vagriculture naissante, et dans Venfoncement deuxautels dressés sur une élévation à une assez grandedistance lun de lautre. Caïn, une bêche à la main,laboure : le soleil est ardent. SCENE PREMIERE. GAIN, seul. X RAVAiLLER et haïr, voilà donc mon partage ! Courbé dès le matin snr ce pénible ouvrage, De mes seules sueurs dont il est inondé, Ce stérile sillon semble être fécondé. Le poids de la clialeur maccable et me dévore. Que fait en ce moment cet Abel quon adore ? Tranquille, il goûte à lombre un indolent repos, Oa fredonne des airs auprès de ses troupeaux. Cependant, quand le soir au sein de nos demeures Du sommeil qui me fuit ramènera les heures, Abel sera
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