Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . e-vreuils ta la main3. Sacluc a pris rang de chef-lieu dans cette contrée de pâturages au détri-ment dune ville plus célèbre, que porte une île ovale; cest lancienne 1 Domingo Juarros, ouvrage cité. 2 Maudslay, Proceedings of the R. Geographical Society, Sept. 1886. 3 Arthur Morelet, ouvrage cité. 404 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. Tayasal, nommée maintenant Florès en lhonneur dune victime de laguerre civile en 1826. Lamphithéâtre des maisons sélève en pente douceet se termine par une plate-forme calcaire ; le sol est recouvert duneq
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . e-vreuils ta la main3. Sacluc a pris rang de chef-lieu dans cette contrée de pâturages au détri-ment dune ville plus célèbre, que porte une île ovale; cest lancienne 1 Domingo Juarros, ouvrage cité. 2 Maudslay, Proceedings of the R. Geographical Society, Sept. 1886. 3 Arthur Morelet, ouvrage cité. 404 NOUVELLE GÉOGRAPHIE UNIVERSELLE. Tayasal, nommée maintenant Florès en lhonneur dune victime de laguerre civile en 1826. Lamphithéâtre des maisons sélève en pente douceet se termine par une plate-forme calcaire ; le sol est recouvert dunequantité de pierrailles, provenant de la destruction des édifices bâtispar les Itza. La ville espagnole, qui a remplacé lantique Petén, borde lagrève dun cercle de maisons, tandis quune rue montante, taillée enescalier, gravit la rampe jusquau sommet de la colline où léglise et lecabildo se dressent sur les débris des temples maya. De la haute terrasse lavue est fort belle sur les îles, les promontoires, les poinles boisées, les. 90°io 89°40 d apr~ès -Grisanto Medma eaux bleues. En face, sur la rive opposée, on aperçoit les deux gros villagesindiens de San-Andrès et de San-José, qui sinclinent sur le penchant descoteaux. Le territoire de Petén est dune exubérante fécondité : le maïscommun y donne, sans engrais, deux cents fois la semence; les fèves decacao, les baies de café, le tabac, la vanille y sont de qualité excellente;enfin il serait facile délever comme autrefois, dans les admirables prairiesdes alentours, cette race de chevaux, fort estimés, dont la corne était sidure quon ne la chaussait jamais de fer. Daprès Morelet, les espèces depoissons que nourrit le lac dItza sont presque toutes particulières àce grand réservoir : la légende dit que ces poissons étaient plus grosquaujourdhui avant larrivée des Espagnols, les Indiens ayant alors lha- FLORÈS, TIKAL. 405 bilude de jeter leurs morts dans le lac pour en n
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