. Apres La Pluie Le Beau Temps . out cela! — Mais quelle imprudence de les laissertraîner dans une pièce où tout le monde peut entrer. — Le premier venu peut les emporter Et on ne saurait seulement pas qui les a pourtant vrai— Si jen prenais quelques-uns?... Mon père ne sen apercevrait 11 nesait seulement pas combien il y en Il na pas beaucoup dordre, ce cher papa Si je lui donnais une leçon! 11 serait plus soigneux à Etpuis ne suis-je pas son fds unique? Tout ce quil amappartient. Je ne ferai de tort à personne. » Georges regarda encore autour de lui ; n


. Apres La Pluie Le Beau Temps . out cela! — Mais quelle imprudence de les laissertraîner dans une pièce où tout le monde peut entrer. — Le premier venu peut les emporter Et on ne saurait seulement pas qui les a pourtant vrai— Si jen prenais quelques-uns?... Mon père ne sen apercevrait 11 nesait seulement pas combien il y en Il na pas beaucoup dordre, ce cher papa Si je lui donnais une leçon! 11 serait plus soigneux à Etpuis ne suis-je pas son fds unique? Tout ce quil amappartient. Je ne ferai de tort à personne. » Georges regarda encore autour de lui ; ne voyantpersonne, nentendant dautre bruit que les batte-ments précipités de son cœur, il prit les billets,en fit un paquet de dix, quil cacha dans la pochede son habit, remit le reste en un seul paquet sur APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS 251 le bureau et sortit sur la pointe des pieds, trem-blant dêtre rencontré. Il rencontra en effet dans le corridor Mlle Pri-merose, qui larrêta, il la regarda dun air effaré.. prit les billets MADEMOISELLE PRIMEROSE. Où vas-tu comme cela à pas précipités? Quas-tu donc? Tu as un air tout bouleversé! Où estGeneviève? Lui serait-il arrivé quelque chose?GEORGES, effaré. Quoi? Qui? Quoi arrivé? 252 APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS MADEMOISELLE PRIMEROSE. Je nen sais rien; mais tu as quelque chose dex-traordinaire ! Es-tu malade? GEORGES, Non,... oui,... je ne sais pas,... je ne me senspas bien. Je vais dans ma chambre. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Viens chez moi, que je te fasse prendre quelquechose. En effet, tu es tout pâle. GEORGES. Non, non, merci,... merci, ma cousine; ce nest rien Jai trop travaillé Je vais me reposer jusquau déjeuner. » Georges la quitta en pressant le pas, rentra chezlui et senferma dans sa chambre. « Dieu! que jai eu peur! Quel guignon davoirrencontré cette assommante femme ! Dieu sait cequelle va dire à mon père. — Pourvu quil nesoupçonne rien. Cette femme est si bavarde —Heureusement que


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