. Bruxelles à travers les âges . a Constitution! Vive Vindépendance! Vive laliberté légale! » Les sentiments de la Chambre sattestèrent à nouveau à quelques jours de là,dans la séance du 4 mars. Au cours de la discussion sur le projet de loi dabais-sement du cens (1), la droite, par lorgane de M. Dechamps, offrit au ministèreson concours absolu pour défendre et maintenir la Constitution et la nationalité ;M. Verhaegen jura que le serment quil avait prêté à son entrée dans lenceintelégislative ne serait pas une vaine formule; M. Rogier fit appel au calme, au fi) Voir le résumé complet de la d
. Bruxelles à travers les âges . a Constitution! Vive Vindépendance! Vive laliberté légale! » Les sentiments de la Chambre sattestèrent à nouveau à quelques jours de là,dans la séance du 4 mars. Au cours de la discussion sur le projet de loi dabais-sement du cens (1), la droite, par lorgane de M. Dechamps, offrit au ministèreson concours absolu pour défendre et maintenir la Constitution et la nationalité ;M. Verhaegen jura que le serment quil avait prêté à son entrée dans lenceintelégislative ne serait pas une vaine formule; M. Rogier fit appel au calme, au fi) Voir le résumé complet de la discussion dans lHistoire parlementaire de la Belgique, par Louis Hymans. Bruylant-Christophe, 1880, t. II, p. 633 et suiv. CHAPITRE HT. 377 sang-froid, à la confiance du pays, et termina en suppliant les députés de se pénétrerde la gravité de leurs devoirs et de les remplir en hommes dhonneur, en hommes decœur, en patriotes. Tous ces discours, qui secouaient la foule et remuaient en elle les sentiments de. Funérailles de la reine Louise : Départ du cortège funèbre du palais dOstende le 14 octobre ès la lithographie de V. Dedoncker, communiquée par M. J. Géruzet. dévouement, de courage et de générosité qui sont au fond des masses et quil estbon de temps à autre dévoquer et de ranimer, furent loccasion de manifestationschaleureuses dont lécho fut immense. Des incidents inattendus qui se produisirent à la frontière et aboutirent à unedéplorable effusion de sang accrurent encore la fièvre patriotique à laquelle tout lepays était en proie. Dès la proclamation du gouvernement provisoire et la fuite de Louis-Philippe,des cris dannexion retentirent à Paris. Du moment où la France se faisaitrépublicaine, la Belgique pouvait-elle donc rester monarchique? Ce que la Franceavait fait était bien fait, et devait être fait partout. Les idées annexionnistes, les idéesde conquête et dinvasion qui ont toujours hanté lesprit fran
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