Revue pittoresque : musée littéraire . çons a ne plus nous entendre,le temps nest pas éloigné où nous ne nous enten- drons plus du tout. Heureusement que les livresécrits par les lionimes,—je ne parle pas despoêles, — sont détruits par les hommes, pourdonner de temps à autre un peu dair à lintelli-gence, qui étoufferait sous ses propres Romains ont brûlé les livres des juifs et deschrétiens; les juifs ont brûlé les livres des chré-liens et des païens; les chrétiens ont brûlé leslivres des juifs et des païens. Les Espagnols ontbrûlé cinq mille Alcorans ; les Anglais ont brûlétous


Revue pittoresque : musée littéraire . çons a ne plus nous entendre,le temps nest pas éloigné où nous ne nous enten- drons plus du tout. Heureusement que les livresécrits par les lionimes,—je ne parle pas despoêles, — sont détruits par les hommes, pourdonner de temps à autre un peu dair à lintelli-gence, qui étoufferait sous ses propres Romains ont brûlé les livres des juifs et deschrétiens; les juifs ont brûlé les livres des chré-liens et des païens; les chrétiens ont brûlé leslivres des juifs et des païens. Les Espagnols ontbrûlé cinq mille Alcorans ; les Anglais ont brûlétous les monuments de la religion catholique, —non seulement les manuscrits, mais les monastè-res ; — enfin Cromwell a mis, dune main joyeuse,le feu à la bibliothèque dOxford, une des plus pré-cieuses du monde. Si la ville de Harlem comprenait sa véritablegloire, elle élèverait plutôt des statues aux cinqou six grands peintres nés dans sesmurs et admirésdu monde entier. Ruysdaél na pas de statue!. ^ ac , — ^ics T


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