. La vie de Monsieur le duc de Montausier : pair de France, gouverneur de monseigneur Louis dauphin, bisayeul du roi a present nj ^ de pleurs,Julie3 accorde ma requê à toutes ces autres fleurs 3Donne-moi place fur ta tê le luftre de mon teintLcclat des plus beaux Lys seteint -, Par-tout ailleurs je leur fais honte,Seulement dans ton fein leur blancheur,mefurmonte. 7. M. DE MONTAUSIER, \ J 1/ A N E M O N E MADRIGAL. E moffre à vous belle Julie ; Mais ne refufez pas mes vœux ;La couronne quon met deflus vos beaux cheveuxSans moi ne peut être dois entre les
. La vie de Monsieur le duc de Montausier : pair de France, gouverneur de monseigneur Louis dauphin, bisayeul du roi a present nj ^ de pleurs,Julie3 accorde ma requê à toutes ces autres fleurs 3Donne-moi place fur ta tê le luftre de mon teintLcclat des plus beaux Lys seteint -, Par-tout ailleurs je leur fais honte,Seulement dans ton fein leur blancheur,mefurmonte. 7. M. DE MONTAUSIER, \ J 1/ A N E M O N E MADRIGAL. E moffre à vous belle Julie ; Mais ne refufez pas mes vœux ;La couronne quon met deflus vos beaux cheveuxSans moi ne peut être dois entre les fleurs tenir le premier rang :On ne fçauroit cueillir que parmi les épinesCette fleur que Vénus fit naître de fon fang,Et je nen mêle point âmes beautez divines;Mais léclat de votre beautéMaccufe de témérité 3je céderai toujours aux RofesTandis quelles feront fur votre teint éclofes* 8. lâem% O iij x58 LA VIOLETTE. MADRIGAL. F Leur fans ambition, je me cache fouslherbe, Modefte en ma couleur, modefte en monfcjour y Mais fi fur votre front je me puis voir unjour, La plus humble des fleurs, fera la pluafupeibe». 1^9 LA VIOLETTE. MADRIGAL. .De tant de fleurs, pat qui la France,Peut les yeux & lame ravir,Une feule ne me devance ,Au juftefoindetefervir;Que Ci la rofe en fon partageFait gloire de quelque avantage,Que le Ciel daigne lui donner,Elle a tort den être plus fiére,Jai lhonneur dêtre la premièreQui nattTc pour te couronner. 4. Mailevïlie. Oiiij l6o f LES LYS, MADRIGAL. MErveille de nos jours dont les charmesvainqueurs, Ratifient les efprits, & régnent dan* lescœurs, Rare préfent du Ciel, adorable Julie-, Lorfque foïites les fleurs drun émail pré-»deux, Viennent rendre à Fenvi ta Couronneembellie, Ccft fur moi que tu dois arrefter tes beauxyeux. De la Reine de Fait Je fuis la fleur divine, Ma blancheur de fon lait tire fon origine, Il fe fait voir encor fur mon teint fanspareil y Et le Dieu dont les Loix formant la ée, Veut que le pl
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