. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LES MEDIS1LLA DE MADAGASCAR 89 longent directement dans le limbe de la feuille pour former trois nervures principales qui ne sont nullement apparentes à l'extérieur, qu'il est impossible de distinguer morphologique- ment, et que, pour cette raison, on peut qualifier de nervures ana- tomiques. La méristèle de la nervure mé- diane a ici des caractères un peu particuliers (fig. 9). Son faisceau libéro-ligneux est pourvu, comme celui de la méristèle correspon- dante du pétiole, de tissu criblé péridesmique supraligneux; mais celui-ci, da
. Annales des Sciences Naturelles Botaniques. RECHERCHES SUR LES MEDIS1LLA DE MADAGASCAR 89 longent directement dans le limbe de la feuille pour former trois nervures principales qui ne sont nullement apparentes à l'extérieur, qu'il est impossible de distinguer morphologique- ment, et que, pour cette raison, on peut qualifier de nervures ana- tomiques. La méristèle de la nervure mé- diane a ici des caractères un peu particuliers (fig. 9). Son faisceau libéro-ligneux est pourvu, comme celui de la méristèle correspon- dante du pétiole, de tissu criblé péridesmique supraligneux; mais celui-ci, dans le limbe, s'est réuni latéralement au liber du faisceau, de telle sorte que ce faisceau est devenu concentrique avec, au centre, son bois, caractérisé par des vaisseaux épars et enveloppé d'un anneau continu de tissu cri- blé (/), où se sont différenciées d'as- sez nombreuses fibres (q). De tels faisceaux concentriques caracté- risent généralement les méris- tèles des nervures principales latérales de la feuille des Medïnïlla à nervation apparente. Les trois nervures principales du limbe de M. cor di fera sont d'ail- leurs unies entre elles par de petites nervures secondaires et latérales, dont les fascicules libéro- ligneux cheminent transversalement sous l'assise palissadique. Cette palissade (p) est simple, continue; car, au niveau des nervures, elle réduit à peine les dimensions de ses cellules qui sont à membrane mince, et deux à trois fois plus hautes que larges. Leur contenu précipite en noir parle perchlorure de fer. Le parenchyme lacuneux (d) est formé de cellules arrondies, à. Fig. la m 9. — Section transversale de feuille de M. cordifera (au niveau de la méristèle médiane M de la coupe schématique précé- dente). — e, épidémie supérieur ; a, tissu aquifère (réduit) : n. cel- lules tannil'ères ; p, assise palissa- dique ; d, parenchyme lacuneux : m, assise à membranes cellu- losiques épaisses ; i, épiderme i
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