Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui 'infant DFerdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etcetcetc. . teflfe, font autant de^acrho[!sschofes dont la nature nous eft tout à fait ca-iapports,quj. chée. Nous ne les connoiflbns que comme elles oncenrre j » *r • * Cne, & aTec ayant oes rapports entrelies & avec nous,nous. Ceft de la forte quil les faut confidérer, fi nous vouions conferver lévidence dans nos raifonne- ments. Les philofophes ont été de tout temps fa- » Ë R A I S 3 tf N ï K. Sj fers a rcalifer leurs abftra&ions ; ceft-à-dire,a fuppofer fans fond
Cours d'étude pour l'instruction du Prince de Parme : aujourd'hui 'infant DFerdinand, duc de Parme, Plaisance, Guastalle, etcetcetc. . teflfe, font autant de^acrho[!sschofes dont la nature nous eft tout à fait ca-iapports,quj. chée. Nous ne les connoiflbns que comme elles oncenrre j » *r • * Cne, & aTec ayant oes rapports entrelies & avec nous,nous. Ceft de la forte quil les faut confidérer, fi nous vouions conferver lévidence dans nos raifonne- ments. Les philofophes ont été de tout temps fa- » Ë R A I S 3 tf N ï K. Sj fers a rcalifer leurs abftra&ions ; ceft-à-dire,a fuppofer fans fondement que les chofes ref-feniblent exa&ement aux idées quils sen font*Ceft ainfi, par exemple, que tranfportant audehors cetee force &c certe réfiftance que nousfentons, ils ont cru fe faire une idée de cequi eft dans les corps , & en raifonnant futcetre force, ils ont cm raifonner fur une idéeexa&e. Delà 5 font nées des difputes de mots Sedes abfurdités fans nombre. Je ne vous arrête-rai point fur toutes ces erreurs : nous avonsdes études , dont il eft plus important de nousoccuper* \. » 9 tf $4 E> I lA R. T CHAPITRE IL Obfcrvatlons fur le mouvement. i. QlJ n corps perfévere dans fon état de re*«^Qs^erfé- Pos > * moins que quelque caufe ne lobligeverc dans fon à changer de lieu, ceft-à-dire, à avoir dau-tcios très relations avec les corps environnants, àen être plus ou moins diftant : car le lieu nedoit être confideré que fous ce rapport, & ja-mais abfolument. Ceft là un fait dont nous ne pouvons pasdouter : car nous voyons quun corps en reposneft mis en mouvement , quautant quunecaufe étrangère agit fur lui : il faut sarrêter là.Les phiiofophes vous diront quil efl: de la na-ture dun corps en repos de refter en repos,Se quil y a en lui une force par laquelle ilréfifte au mouvement : ils le diront parce quilsfentent leffort quils font obligés de faire , tou-tes les fois quils veulent tranfporcer quelque de Raisonner. If chofc. M
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