La Chartreuse de Pavie . ©sus, la règle de son Ordre. Ladisposition de cette peinture diffère très peu de celle deGaregnano. Si lon observe les fresques dans leur ensemble, on voitquelles sont dune conception bien différente de cellesdu XV siècle aux panneaux larges et nus: ici les per-sonnages dominent et se superposent, même aux légèreslimites architectoniques imposées au peintre par lampleurmême de la surface. Ces fresques révèlent les dons émi-nemment extérieurs du maître, sa haute valeur de dessi-nateur et de coloriste que nous retrouvons égalementdans les trois absides de
La Chartreuse de Pavie . ©sus, la règle de son Ordre. Ladisposition de cette peinture diffère très peu de celle deGaregnano. Si lon observe les fresques dans leur ensemble, on voitquelles sont dune conception bien différente de cellesdu XV siècle aux panneaux larges et nus: ici les per-sonnages dominent et se superposent, même aux légèreslimites architectoniques imposées au peintre par lampleurmême de la surface. Ces fresques révèlent les dons émi-nemment extérieurs du maître, sa haute valeur de dessi-nateur et de coloriste que nous retrouvons égalementdans les trois absides de cette Chartreuse qui entenditle chant du cygne du peintre lombard, car une de sespeintures porte la date de 1630, année de sa mort. Avant et après lui, le monument fut décoré doeuvresbaroques par Sorri et Casolani qui se dédièrent à lacoupole (1599), par Giuseppe Procaccini qui travailla à la paroi intérieure de la façade (1679), par G. B. Carloneet par dautres qui eurent soin des chapelles latérales. Table 26. LE MAITRE AUTEL. Cest avec la même conception esthétique qui avait pré-sidé à la construction de la façade, que lon revêtit desculptures lintérieur de la tribune. Il reste encore, descôtés de labside principale, deux hauts tabernacles, oupour mieux dire, deux retables en marbre (1513), sur les-quels Stefano e G. B. da Sesto, Biagio da Vairone, An-tonio della Porta, surnommé Tamagnino, et Pasio Ga-gini, marchant dans les traces dAmadeo et de Briosco,sculptèrent les images de la Vierge et du Rédempteur,et des scènes de lancien et du nouveau Testament. Lemaître autel a pour retable un relief à peu près de lamême époque et du même style, attribué à ChristoforoSolario, que des anges joufflus aux légères tuniques fron-cées, et surtout un médaillon dune exquise délicatessereprésentant la descente de Croix, rendent ce relie
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