. Les poètes de la ripaille : anthologie de poésies de la table du XVe siècle à nos jours ; morceaux choisis, avec préface et notes. ge. Les châtaignes ou le jambon,Buvaient du bon. Avecques leurs compèresEt voisins, en brasiilant (3) les poiresSarroient (4) à deviser ; (1) .Jardin. (2) ô est mis ici pour avec. f3) Faisant cuire dans la lirais^(-4) Se mettent en train. LES POETES DE LA RIPAILLE Chacun faisant du temps passé Quelque beau conte :Se recrutant sans maltalent (1)Honnêtement. Femmes traitaient les hommes Sans les oser tancer ;Mais au temps où nous sommesNe font plus que ros
. Les poètes de la ripaille : anthologie de poésies de la table du XVe siècle à nos jours ; morceaux choisis, avec préface et notes. ge. Les châtaignes ou le jambon,Buvaient du bon. Avecques leurs compèresEt voisins, en brasiilant (3) les poiresSarroient (4) à deviser ; (1) .Jardin. (2) ô est mis ici pour avec. f3) Faisant cuire dans la lirais^(-4) Se mettent en train. LES POETES DE LA RIPAILLE Chacun faisant du temps passé Quelque beau conte :Se recrutant sans maltalent (1)Honnêtement. Femmes traitaient les hommes Sans les oser tancer ;Mais au temps où nous sommesNe font plus que êmes allaient percer Du meilleur cidreJoyeuses de voir leurs marisBien réjouis. Femmes ne sont plus tellesQuelles étaient jadis,Ceux qui se passent dellesFont bien à mon , vu le bon raccueil (2) De notre hôtesse,EU tient encor des bonnes gensNos anciens. Notre hôtesse je treuve (3)Votre cidre loyal,Et quoi que lon en beuve (4)Ne vous fait point de voulez à vos serviteurs En laisser boire,Je serai, je vous le promets,De vos valets. (1) Sans malice.{i) Accueil. (3) Trouve. (4) KoHtllT VlMiT, « CoMlOSKt r. I>KS SaUCES », daprès une Eslumpe du WII surle. LES POETES DE LA RIPAILLE JEAN LE HOUX DECLARATION DE GUERRE A LA SOIF 0 Breii\<ige, amy souef (1) ; Ame de verre,Une importune soëf ]Me fait la viens men délivrer, Je te supplie,Et faire desloger Geste ne crains tous les jours Quelle massaille,Pourveu que ton secours Ne me dé, jen seray vengé,Je men console ;Car jay fort bien changé Ceste soif, rends-tcy, Ouvre la vuide de chez moy. Ou tu es morte !Je te veulx demeurer Amy qui peux bien vuidcr Une fuit maintenant Quittant la Breuvage vaillant. Je te rends grâce !Tu es avecques moy Tousjours, et pour ceJe ne craindray pour toyVuider m h bourse. (1) Doux, suave. CHOIX DE rOÉalES Et je ne veulx aimerUne maîtresse Qui m
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