Œuvres diverses de M L de Chaulieu . être jaloux , Lorfque fi jétois Roi jen uferois de même ? ,. m de M. L. de Ch/tulieUm j^t m AUTRE A MADEMOISELLE ROCHOIS,EN LUI ENVOYANT LART D^AIMER DOVIDE. Héone, à qui les Dieux donnèrent Tout ce qui fçait charmer & roreille & les yeux iEt que les grâces ornercnçDe mille dons précieux ; Lifez de TArt daimer les maximes galantes 3Ec vous jugerez aifément,Selon ces règles importantes ,Que je dois écre votre Amant ; Ce livre, après cela, vous eft peu neceffaîre ; Laiffez-là les leçons quil donne pour charmer ,Vous fçavez trop comme il faut plaire, Pour ne c
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . être jaloux , Lorfque fi jétois Roi jen uferois de même ? ,. m de M. L. de Ch/tulieUm j^t m AUTRE A MADEMOISELLE ROCHOIS,EN LUI ENVOYANT LART D^AIMER DOVIDE. Héone, à qui les Dieux donnèrent Tout ce qui fçait charmer & roreille & les yeux iEt que les grâces ornercnçDe mille dons précieux ; Lifez de TArt daimer les maximes galantes 3Ec vous jugerez aifément,Selon ces règles importantes ,Que je dois écre votre Amant ; Ce livre, après cela, vous eft peu neceffaîre ; Laiffez-là les leçons quil donne pour charmer ,Vous fçavez trop comme il faut plaire, Pour ne connoîcre pas comment il faut aimer* $9Z OBuvr^s dlverfet AUTREA LA MESME. H-^ane, tu vôulois à la fimple amitiéRéduire les irdeurs de ma naiflantc flame ;Et ru croyoib avoir trop fait de la moitié ,Découter fous ce nom les tranfportb de mon amç Enfin tu rends judice à mon amour crstrémejEt le nom dAmant permis ;Ah ! combien te fcns que je t/aime j| Depuis que jai ceiîé dçtrç de ces amis i. de M. L. de Chaulietil j^^ A LA M E S M £, A LA PREMIERE REPRESENTATION DE LOPERA DARMIDE. J E fers, grâce à TAinour, une aimable Maicreffe»C^ii f ait, fous cent noms diff^ mille nouveaux agrémens , Réveiller tous les jours mes fcux $c ma tendrefle. Sous le nom de Théoneelle fçait menflamer 5Arcabone me plut, & jadore Angélique ;Mais quoique fa beaucé, fa grâce foie unique >Armide vient de me charmer. Sous ce nouveau dcguifement, . tJe trouve à mon Iris une gracè nouvelle ;Fuc-il, depuis qu*on aime, un plus heureux goûte chaque jour, dans un amour fiJelle, Tous les pîaifirs duchangemenc. •^11^ 594 OBuvres diverfes A LA M E S M E, SUR LE COMMENCEMENTDE LA JALOUSIE DE M. LE D. DE C. J E jouis du plaifir de te voir quand je veux , Je vois toujours en toi tout ce qui peut me plairejQue faut-il pour me fatisfaire /On croiroit que je fuis heureux : Thcone, cependant mon forteft déplorable jPartout, quelque jaloux fouciTouj
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