. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . ays ne sont que médiocres :entre les mains des nègres, il faut plus redouter vraiment laflèche et lassagaie que les armes à feu. Yérissimo était toujours à la recherche des porteurs ; il enramena quelques-uns le 5 mai ; dautres avaient promis devenir le lendemain. Ce matin-là, je reçus de Benguèla des lettres et des bal-lots que mavaient envoyés Pereira de Mello et Silva Porto. Ces lettres me firent ime telle impression quen tète duchapitre où je parle du Bihé, jécrivis les noms des


. Comment j'ai traversé l'Afrique despuis l'Atlantique jusqu'a l'Océan indien a travers des régions inconnues . ays ne sont que médiocres :entre les mains des nègres, il faut plus redouter vraiment laflèche et lassagaie que les armes à feu. Yérissimo était toujours à la recherche des porteurs ; il enramena quelques-uns le 5 mai ; dautres avaient promis devenir le lendemain. Ce matin-là, je reçus de Benguèla des lettres et des bal-lots que mavaient envoyés Pereira de Mello et Silva Porto. Ces lettres me firent ime telle impression quen tète duchapitre où je parle du Bihé, jécrivis les noms des deuxhommes qui mêles envoyaient, et jy maintiens aujourdhuileurs noms comme le témoignage public de mes hommageset de ma gratitude. Pereira de Mello madressait seize mousquets, trente kilosde savon, une montre et une charge de sel ; tous ces articlesavaient pour moi la plus grande valeur. Mais, je le répète, cétait moins encore la nature de len-voi, que la lettre et ses expressions damitié qui avaient gravéen moi un immense sentiment de reconnaissance enversle gouverneur de Benguè PEHEIRA DE MELLO ET SILVA PORTO. 245 Entre autres choses, il me disait, dans lhypothèse où jepersisterais à continuer mon voyage, de bien compter sur len-tière assistance quil serait en son pouvoir de me donner,vu sa position officielle ; si, par hasard, des ordres supérieursvenaient contrarier sa bonne volonté en qualité de gou-verneur, je nen pourrais pas moins compter sur lui commehomme, sur Pereira de Mello. De plus, il minformait que les autorités du Portugal nelui avaient encore fait passer aucune défense de me four-nir tout ce dont je pourrais avoir besoin ; si elle lui par-venait, il sarrangerait, ainsi que les négociants de Ben-guêla, pour me faire parvenir ce que je demanderais. La lettre de Silva Porto nétait pas moins bonne. Dans sa prévoyance, le négociant expérimenté me recom-mandait de ne partir que muni damples ressources. Je devaisdemander


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