Histoire de Lille et de la Flandre wallonne . ent seulsrapportés à labbaye de Flines, où son tombeau resta jusquen 1793. Tel est le dénouement de ce long drame où lon rencontre toutlintérêt que la curiosité recherche dans les fictions des romanciers ;ainsi finit un règne sans cesse agité par lintrigue, linjustice et lafourberie du roi envers son vassal ; ainsi mourut, loin de son pays,un prince dont la tragique histoire nous montre aussi que : la raisondu plus fort est souvent la meilleure. Si la Flandre prospéra au milieu dun tel état de choses, on concevraquelle était lénergie de ses enfants


Histoire de Lille et de la Flandre wallonne . ent seulsrapportés à labbaye de Flines, où son tombeau resta jusquen 1793. Tel est le dénouement de ce long drame où lon rencontre toutlintérêt que la curiosité recherche dans les fictions des romanciers ;ainsi finit un règne sans cesse agité par lintrigue, linjustice et lafourberie du roi envers son vassal ; ainsi mourut, loin de son pays,un prince dont la tragique histoire nous montre aussi que : la raisondu plus fort est souvent la meilleure. Si la Flandre prospéra au milieu dun tel état de choses, on concevraquelle était lénergie de ses enfants et quelle était la richesse produitepar leur industrie et leur libre commerce. XI. LILLE SOUS ROBERT DE BÉ IORsque Guy de Dampierre termina ses jours à Compiègne,Robert, son fils aîné, était détenu à Chinon ou à seigneurs français et des chevaliers Flamands, à ladévotion ou du moins sous linfluence du roi, étaient entrés en (1) Mezerai. (2) Montlinoï, p. 265. (3) Ancien Guide, p. 236 LILLE SOUS LES COMTES DE FLANDRE. conférence. En rendant la Flandre à son comte légitime, ils avaientstipulé certaines conditions qui devaient déplaire aux Flamands : outreles sommes considérables à payer au roi, outre les six cents soldatsquon avait à lui fournir, outre les trois mille personnes quil avait ledroit denvoyer en pèlerinage (1), il fallait quavant 1307 les cinqbonnes villes de Flandre eussent rasé leurs fortifications ; pour sûretédu traité , on aurait laissé les châteaux ou forteresses de Douai, deBéthune et de Lille. Mais, comme le dit Vanderhaer, le roi était plusamoureux de lhypothèque que de la rente, et les événements navaientpas réussi au gré de son impatience. Robert avait souscrit à tout cela ; le peuple mécontent lui montrabeaucoup de froideur. Le roi de France , trop adroit pour détériorer volontairement unepropriété quil regardait comme sienne, accorda à notre ville lauto-risation


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