Une famille française en Norvège . t de lexcuser. Le mariage Barrin-Brother, eut lieu au jour fixé. Les deux fiancés étant catholiques, la bénédictionnuptiale fut donnée à Saint-Olaf. Après la cérémonieon passa à la sacristie signer les registres et féliciterles mariés. Madeleine ne put se tenir de sauter au cou de lamiBarrin très ému, et de lembrasser avec effusion. Il y eut un long défilé damis et de simples connais-sances, puis le cortège se reforma pour partir. Cette fois madame Barrin ouvrait la marche au brasde son mari. Min Frùe Haas remplaçait la mère de Marius, etles autres amis venai
Une famille française en Norvège . t de lexcuser. Le mariage Barrin-Brother, eut lieu au jour fixé. Les deux fiancés étant catholiques, la bénédictionnuptiale fut donnée à Saint-Olaf. Après la cérémonieon passa à la sacristie signer les registres et féliciterles mariés. Madeleine ne put se tenir de sauter au cou de lamiBarrin très ému, et de lembrasser avec effusion. Il y eut un long défilé damis et de simples connais-sances, puis le cortège se reforma pour partir. Cette fois madame Barrin ouvrait la marche au brasde son mari. Min Frùe Haas remplaçait la mère de Marius, etles autres amis venaient ensuite mélangés aux diversmembres de la famille Brother. Il y eût chez les parents de la jeune femme un ma-gnifique déjeuner, qui ne dura que deux heures, etdevait être lunique repas en la circonstance. On fit après de la musique, quelques amateurs chan-tèrent, et vers six heures chacun rentra chez soi. Rien ne rappelait les noces de Louisa ; cétait plusbanal mais moins terrible pour les invité La veuve apportait un adieu à ce coin de terre (page 232) XIV. — LES ADIEUX. Cependant le délai qui semblait dabord devoirêtre si long à sécouler était maintenant passé. Ontouchait au terme fixé pour le départ. Nos amis se sentaient le cœur gros devant les pré-paratifs. Si autrefois Berthe avait vu avec tristesse disperserses meubles, cétait bien autre chose pour ceux queJacques avait fabriqués lui-même. — Je ne pourrai les vendre, disait la veuve, ceserait une profanation. — Nous ne pouvons les emporter, répondait brûler serait dommage, lorsquils peuvent servirà une pauvre famille. 3 224 UNE FAMILLE FRANÇAISE EN NORWÈGE — Eh bien ! nous les donnerons. Je préfère Min Frùe Haas intervint. — Laissez, dit-elle, vos meubles où ils sont, Andersne veut pas que votre maison soit occupée par dau-tres. Il prétend que vous lui sembleriez morts, etcette idée lui est insupportable. — Oui, déclara le j
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