Oeuvres . quelque Eléphant tré le jour éloignoit la troupe ilé héritoit des dents du fur ce gain que rouloit fa cuifine ;Et chaque foir il tentoit même fois donc quil attendoit (a proye,Grand nombre dEléphans de loin fe firent voiftCet objet fut dabord ùi joye ;Bien-tôt ce fut fon dé une clameur tonnanteToui ce peuple colo£e accourut à lArcher, L î V R E V. gai Environne Ton arbre, où faifi dépouvante Il maudit mille fois ce quil venoit chercher. Le Chef des Eiephans^dun (eul coup de fa trompe, Met larbre Se le ChalTeurà bas ;Prend lho


Oeuvres . quelque Eléphant tré le jour éloignoit la troupe ilé héritoit des dents du fur ce gain que rouloit fa cuifine ;Et chaque foir il tentoit même fois donc quil attendoit (a proye,Grand nombre dEléphans de loin fe firent voiftCet objet fut dabord ùi joye ;Bien-tôt ce fut fon dé une clameur tonnanteToui ce peuple colo£e accourut à lArcher, L î V R E V. gai Environne Ton arbre, où faifi dépouvante Il maudit mille fois ce quil venoit chercher. Le Chef des Eiephans^dun (eul coup de fa trompe, Met larbre Se le ChalTeurà bas ;Prend lhomme fur Ton dos, le mené en grande pompejSur une ample colline où lyvoire eft à tas. Tien , lui dit-il, ceft notre cimetière ;Voilà des dents pour toi, pour tes voifîns iRomps ta machine meurtrière ,v Et va remplir tes magazins. Tu ne cherchois quà nous détruire ;Au lieu de te détruire aufTi,fîoustôtons feulement lintérêt de nous Sage doit tâcher de fe vanget 512 Œuvres de M. dexa Motte, LA XIX. \J N Jardinier trouvant une Rave fortgroflèiiEntre les Raves vrai colofre>Dans fa furprife va fongerQuil en doit faire hommage au Roi de la de ce pas il court offrir au PrinceLe Phénomène , pardon de la licence ;Cette Rave, dit-il ,eft crue en mon jardin.;Et javions de vous voir fî grande impatienceQue jons pris, comme on dit, loccafion au fçavons bien que ce neft pas grandrchofe ;Mais je /çavons auffi que votre MajefiéEn revanche a de la bonté :Si je vous loffrons, ceft à caufêQuelle vous appartient de rareté :Telle Rave, tel Roi. Dieu vous doit la bon Manant telle fut la Roi prit plaifir à ùl langue ;% fon zèle encor plus : il reçut le prcfent» Mais cétoit peu de Paccueil complaifâitf »X<a Ro/âle magHi£cencs PrUa Prifa la Rave cent louîs ; Et le Manant, les yeux tout éblouis ,îletourne à (on village étaier fa chevance. Eh quoi !


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