Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . , que nosgens, restés dans lîle avec le mestre de camp, prirent querelle par leur mauvaise conduite avec lesnaturels. On en vint aux coups. Les Imliens jetèrent sur les Espagnols une grêle de pierres et delances, dont il ny eut, néanmoins, quun soldat blessé à la jambe; puis, emmenant leurs femmes etleurs enfants, ils senfuirent vers la montagne, où i


Voyageurs anciens et modernes, ou Choix des relations de voyages les plus intéressantes et les plus instructives depuis le cinquième siècle avant Jésus-Christ jusqu'au dix-neuvième siècles, avec biographies, notes et indications iconographiques . , que nosgens, restés dans lîle avec le mestre de camp, prirent querelle par leur mauvaise conduite avec lesnaturels. On en vint aux coups. Les Imliens jetèrent sur les Espagnols une grêle de pierres et delances, dont il ny eut, néanmoins, quun soldat blessé à la jambe; puis, emmenant leurs femmes etleurs enfants, ils senfuirent vers la montagne, où ils se fortifièrent par des tranchées. Les nôtres lespoursuivirent à coups darquebuse. Le soir et le malin, ils jetaient tous à la fois une espèce de criconcerté, qui retentissait horriblement dans les roches. Ils se répondaient de troupe en troupe, et LILE 205 faisaient assez connaître lenvie quils avaient de nous nuire ; mais ce fut en vain. Le niestre de campposa trois corps de garde, pour la sûreté des mariniers qui faisaient de leau, et des femmes de léqui-page qui se divertissaient sur le bord de la insulaires, voyant donc que leurs lances étaient des armes fort inégales contre nos mousquets,. Armes cl iiisIniracnU des indigùies, aux Iles llar(|uiscs. — Daprès Duraonl UUrvillr. en revinrent à faire des signes de paix, et abordèrent amicalement les soldats avec des racines de pa-tates et dautres fruits, llsparaissaient avoir besoin de certaines choses quils navaient pas eu le loisirdemporter de leurs cabanes et suppliaient par signes quon leur ]iermît dy aller. Au retour, ils appor-taient libéralement des vivres an corps de garde, et se liaient damitié avec les Espagnols. Lun deuxse mit si bien en liaison avec le chapelain, quon les appelait /es camanides. Celui-ci lui enseignait àfaire le signe de la croix et à prononcer Jcsns, Maria. I-es deux nations se prirent ainsi damitié : onvoyait de côté et dantre un Esp


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