Revue de l'art chrétien . aquelle ils sont ouvrés. I. Les objets qui font partie du trésor ont été déposés récemmentau Musée chrétien du Vatican. Dans une première partie de son étude, lau-teur examine les fonts taillés dans une pierreétrangère au pays. Parmi ceux-ci une douzaine, conservés dans larégion côtière de louest, sont en calcaire belge. Ils proviennent des bords de la Meuse, etlauteur les reconnaît daprès les caractères queM. Cloquet a attribués ici-même () aux fonts dutype mosan et daprès létude de M. Saintenoy. Le transport pouvait se faire aisément par laMeuse et la Mer du Nord. L
Revue de l'art chrétien . aquelle ils sont ouvrés. I. Les objets qui font partie du trésor ont été déposés récemmentau Musée chrétien du Vatican. Dans une première partie de son étude, lau-teur examine les fonts taillés dans une pierreétrangère au pays. Parmi ceux-ci une douzaine, conservés dans larégion côtière de louest, sont en calcaire belge. Ils proviennent des bords de la Meuse, etlauteur les reconnaît daprès les caractères queM. Cloquet a attribués ici-même () aux fonts dutype mosan et daprès létude de M. Saintenoy. Le transport pouvait se faire aisément par laMeuse et la Mer du Nord. Les matériaux deconstruction de plusieurs églises du Schleswig-Holstein sont entrés dans le pays par cette voie. Les deux fonts baptismaux les plus intéres-sants, ceux de Ballum et de Hoyer, sont duXIle siècle. Ils présentent, sur une dalle rectan-gulaire servant de base, une grosse colonne cen-trale flanquée de quatre colonnettes dangle. Lacuve cylindrique, de faible hauteur, est garnie de. ?4, 5a C^hls-LFonts westphaliens de Keitum sur Sylt. quatre têtes humaines, et ses flancs sont décorésde sculptures ornementales à faible relief Lau-teur rapproche ces fonts de spécimens mosans,conservés dans le pays du Bas-Rhin. Leur res-semblance est dailleurs tout aussi frappanteavec les fonts restés en Belgique. Ceux de Bas-togne, Lixhe, Gœsnes, Flostoy, par exemple,quoique monopédiculés, se rapprochent beau-coup de ceux de Hoyer pour la façon originaledont les tètes sont supportées par un courttronçon de colonnette qui se termine par un amor-tissement en cuillère. Ces fonts représentent unintermédiaire intéressant entre le type à colon- 1. Revue de VArt chrétien, 189; Btbltograpl)te. 203 nettes dangle et le type monopédiculé à têtesen hors dœuvre. Les autres fonts en calcaire belge sont tousmonopédiculés et appartiennent au type mosanle plus répandu. La plupart datent des XIII,XIV= et XV« siècles ; ils ont le pied octogonal
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