. Essai sur la Musique ancienne et moderne. mière que fit le Châtelain félon le manulcrit du ne la trouve fous fon nom que dans ce raanuferit, par-tout ailleurs elle eft anonyme. Tant; S U R L A Tant selt amours aferméeEn mou cuer à bon féjour,Que jai plus haute penféeQue tout li autre araé li faus enquéréourFont œuvre mal eurée,Enging de mainte coulour,Pour tourner joie en triftour. Dame, celé part me tourQue mamour ne foit doublée,Et mon defconfors greignour;Dont je mourai fans retour,Se par vous ne font menour. MUSIQUE. 2<Sl » Tant seft affermi lamour dans mon» cœur, tant


. Essai sur la Musique ancienne et moderne. mière que fit le Châtelain félon le manulcrit du ne la trouve fous fon nom que dans ce raanuferit, par-tout ailleurs elle eft anonyme. Tant; S U R L A Tant selt amours aferméeEn mou cuer à bon féjour,Que jai plus haute penféeQue tout li autre araé li faus enquéréourFont œuvre mal eurée,Enging de mainte coulour,Pour tourner joie en triftour. Dame, celé part me tourQue mamour ne foit doublée,Et mon defconfors greignour;Dont je mourai fans retour,Se par vous ne font menour. MUSIQUE. 2<Sl » Tant seft affermi lamour dans mon» cœur, tant il y a féjourné pour mon» bien, que jai ofé élever ma penfée plus» liant que nul autre amant. Mais je crains» la calomnie des curieux qui manœuvrent» & sintriguent de toutes façons pour» changer ma joie en trifteiTe. » Dame, mon unique recours, loin de» vouloir que laétivité de mon amour» étant doublée, ce même amour & mon» déconfort saccroifTent, faites quils di-» minuent, ou jen mourrai».. Tome II. Ee 2 6 2 ESSAI i I, Nouvele amor où jai mis mon penfêr,Me fet chanter de la plus débonneteQuon puift el mont ne voer ne trouver»Si men cuers de joie fere :Et quant jai mis en li mentencion,Dont ne doi-je chanter fe de li non.,Tout mi pen£èr font à ma douce amie-,Puifque je lai mon cuer en la baillie. « Nouvel amour occupe mon arae JC» minipire de chanter la plus aimable» femme qui fok au monde. Docile aur» rnouvemens de mon cœur, je maban-» donne à la joie : fidèle ai* defir de plaire» à la beauté que jaime, je ne dois chantée» que pour elle. Audi tous mes penfers-» font-ils à ma douce amie , la fouver-aine» de mon cœur. Et quant mes cuers sêft mis en li amer;Je ne men doi mie arrière retraire :Ainz me convient otroier & graerLes volontez de mon cucr fans le je unis ma Dame o Je douznon,Plaine dorgueil fans nifun guerredon,Donques ai-je toute joie enhaïe :Mes, fe Dieu pleft, ce ne mavendra mi


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