L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . t son regard va, alternative-ment, du contenu de la bouteille au malade ; ce manège dure assez long-temps, seulement interrompu par de petits siHlottements. Quand sondiagnostic est fait, il le communique au malade et a, quelquefois, labonne fortune de tomber juste. En un mot, son chic à diagnostiquer DANS LA MÉDECINE ANCIENNE 203 daprès linspection des urines, lui a valu une confiance si absolue dansson art, que ses malades ne doutent pas plus de son infaillibilité, q


L'urologie et les médecins urologues dans la médecine ancienne : Gilles de Corbeil ; sa vie, ses oeuvres, son poème des urine . t son regard va, alternative-ment, du contenu de la bouteille au malade ; ce manège dure assez long-temps, seulement interrompu par de petits siHlottements. Quand sondiagnostic est fait, il le communique au malade et a, quelquefois, labonne fortune de tomber juste. En un mot, son chic à diagnostiquer DANS LA MÉDECINE ANCIENNE 203 daprès linspection des urines, lui a valu une confiance si absolue dansson art, que ses malades ne doutent pas plus de son infaillibilité, quun bon catholique, de celle du pape Quelles quaient pu être les causes de sa célébrité, tout le monde sac-corde à dire quelle lui est venue, sans quil la cherche. Il a certaine-ment de grandes qualités ; humain et charitable au plus haut degré, il nese contente pas de donner gratis les médicaments aux paysans quiviennent le consulter, mais il y ajoute souvent quelque argent, Cet homme remarquable commence souvent à donner ses consultationsdès huit heures du matin, pour continuer jusquà six heures du soir,. Fig. 33. — Schuppach arrachant un malade à la mort sans autre interruption que lheure du repas. Ses drogues sont excel-lentes ; elles sont extraites des simples quil a recueilli et distillé lui-même. P. S. — Le célèbre « empirique » mourut en mars 1781, et Langnau,où je suis retourné en 1786, nétait plus le rendez-vous des malades, desconvalescents et des curieux ou des oisifs. Le docteur laissa une fortunede francs ; sa femme en reçut un tiers et le reste fut partagéentre son gendre et ses petits-enfants. Nous avons reproduit page 130 une image du quinzième sièclereprésentant la mort entraînant après elle un médecin aux urines;la gravure ci-dessus en est en quelque sorte la contre-partie. 204 L UROLOGIE ET LES MEDECINS UROLOGUES Plus fort que le médecin du Moyen Age, Schuppach a, lui aussi,lurinai à la main, mais cest pour


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