. Annales de l'Institut Pasteur. es mêmes lois de diiïéren- 576 ANNALES DE LTNSÏÏTUT PASTEUR. tiatiou quen déterminant, ainsi que nous lavons vu plus haut,les quantités des toxine-équ. Les recherches qui précèdent ne nous permettent de fairequune analyse qualitative du poison diphtérique. Pour obtenir des renseignements plus précis sur sa consti-tution, il faut avoir recours à une satura lion partielle du poisonpar Vantitoxine. M. Ehrlich représente les résultats obtenus par des courbesquil construit de la façon suivante : sur laxe des abscisses,divisé en 200 parties égales qui représentent le
. Annales de l'Institut Pasteur. es mêmes lois de diiïéren- 576 ANNALES DE LTNSÏÏTUT PASTEUR. tiatiou quen déterminant, ainsi que nous lavons vu plus haut,les quantités des toxine-équ. Les recherches qui précèdent ne nous permettent de fairequune analyse qualitative du poison diphtérique. Pour obtenir des renseignements plus précis sur sa consti-tution, il faut avoir recours à une satura lion partielle du poisonpar Vantitoxine. M. Ehrlich représente les résultats obtenus par des courbesquil construit de la façon suivante : sur laxe des abscisses,divisé en 200 parties égales qui représentent les 200 équivalentsdu poison, il distribue ce poison de gauche à droite, de façon àplacer à gauche, les équivalents possédant la plus grandeaffinité, les prototoxoïdes; et à droite, ceux qui possèdent la pluspetite affinité, cest-à-dire les toxones. L dun poison composé, par exemple de 50 prototoxoïdes équ., 100 toxine équ. et 50 toxone équ. serait représenté par lafigure suivante : (lig. J.). 0 10 20 30 M 50 60 10 80 90 100 JJO lia ±50 IfiO ICO 160 170 iSO JM w En ajoutant (I) à cette valeur Lo, tous les équivalents dupoison seront liés et le mélange sera tout à fait neutre. O ~r ôrm ( ) ne Pourra ni luer un cobaye ni provoquer— U u aucun symptôme pathogène. 199 200 En combinant, avec L ^- (1) au lieu de -^r- (I), un équi-valent du poison ne sera pas lié, et naturellement ce sera celuidont laffinité est la plus faible, cest-à-dire un toxone-éès ce que nous avons vu plus haut, les toxones ne peuventproduire que des œdèmes, elles ne peuvent pas tuer. En ajou-tant à L0 des fractions de plus en plus petites de (I) nous aurons : Ln -4- 1^ il) tue it n 200 CONSTITUTION DU POISON DIPHTERIQUE. 577 t i 197 Lo + iûô (I) ~ ° - et ainsi de suite, jusquau moment où tous les toxone-é mis en liberté, le mélange ne contiendra pas une seuledose mortelle, ainsi : L0 + iË? tue 0 200 149En najoutant
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