Traité d'anatomie humaine . s incitations motrices, le myo-carde possède encore des fibres sensitives, terminaisonsprobables du nerf dépresseiir de Cyox, qui recueillent,à sa surfac(^ ou dans son épaisseur, des impressionsde diverse nature et les transportent aux centres poury servir de point de départ à des actes réflexes. Ceslibres sensitives, décrites en i89o par Smirxow, sontsurtout fréquentes dans le péricarde et lendocarde,mais elles existent aussi dans le myocarde lui-même ;elles sépuisent en cîe nombreuses fibrilles, extrême-ment minces et franchement variqueuses, qui, aprèsun parcours
Traité d'anatomie humaine . s incitations motrices, le myo-carde possède encore des fibres sensitives, terminaisonsprobables du nerf dépresseiir de Cyox, qui recueillent,à sa surfac(^ ou dans son épaisseur, des impressionsde diverse nature et les transportent aux centres poury servir de point de départ à des actes réflexes. Ceslibres sensitives, décrites en i89o par Smirxow, sontsurtout fréquentes dans le péricarde et lendocarde,mais elles existent aussi dans le myocarde lui-même ;elles sépuisent en cîe nombreuses fibrilles, extrême-ment minces et franchement variqueuses, qui, aprèsun parcours variable, se terminent dans le tissu con-jonctif intermusculaire par de petits renflenients enforme dolive. Ce C|ui caractérise tout particulièrementles terminaisons sensitives, cest la présence (fig. 49), à leur niveau, dun substratum granuleux (sensible Unlerlage de Smirxûw), quirappelle jusquà un certain point celui que nous présentent les plaques terminalesmotrices des vertébrés et des Fig. Tcniiiiuiisoiiri sensUixes dansle tissu erinjonctit intersti-lii;! liu Aentricule de la grc-iniuille (daprès Smirnow). Les fibrilles nerveuses sont figu-rées en noir; la substance granu-leuse [sensible Unterlage de lau-teur), en sris clair. D. Gaxglioxs du coeur. — Aux nerfs du cœur se trouvent annexés, sur despoints divers, des cellules nerveuses, soit isolées, soit réunies en groupes, for-mant dans ce dernier cas de véritables ganglions, les ganglions du cœur. Cesganglions, découverts par Rem.^k en 1844 sur le cceur du veau, ont été signalésà nouveau chez les batraciens, par Ludwig en 1848 et par EmoER en 1852. Dansces derniers temps, leur étude a été reprise par de nombreux histologistes, parmilesquels je citerai Schklarewskv (18T!2), Dogiel (188-2, 1893 et 1898), Vignal (1881).Kasem-Becic (1887), Eisexlohr (1886), Jacques (1894), Sciunox (1897), etc. iMalgrétous ces travaux, la question des ganglions cardiaques nest pas en
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