. Apres La Pluie Le Beau Temps . nstre! Il neparle pas Il veut me tuer. » M. Bourdon, surpris de ces paroles incohérentesmais significatives, questionna encore Pélagie, dontles réponses embarrassées lui prouvèrent quil yavait un mystère quelle ne voulait pas lui faireconnaître. 11 restait fort incertain, ne connaissantpas la cause précise du mal et ne sachant quel re-mède y apporter, lorsque Mlle Primerose vint à sonsecours. Elle avait entendu le bruit dune voiture,elle avait reconnu la voix de Rame, et elle craignitque Geneviève ne fût plus mal. Apercevant le mé-decin, elle questionna Pélagie


. Apres La Pluie Le Beau Temps . nstre! Il neparle pas Il veut me tuer. » M. Bourdon, surpris de ces paroles incohérentesmais significatives, questionna encore Pélagie, dontles réponses embarrassées lui prouvèrent quil yavait un mystère quelle ne voulait pas lui faireconnaître. 11 restait fort incertain, ne connaissantpas la cause précise du mal et ne sachant quel re-mède y apporter, lorsque Mlle Primerose vint à sonsecours. Elle avait entendu le bruit dune voiture,elle avait reconnu la voix de Rame, et elle craignitque Geneviève ne fût plus mal. Apercevant le mé-decin, elle questionna Pélagie, qui lui raconta com-ment sétait passée la nuit et quelle avait jugénécessaire davoir lavis du médecin. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Pensez-vous quil y ait du danger, Monsieur? M. BOURDON. Je ne puis encore rien dire. Madame; commejignore ce qui a amené la maladie, je ne puis agirquavec la plus grande précaution et, comme on dit,en tâtonnant. MADEMOISELLE PRIMEROSE. Comment? Pélagie ne vous a pas raconté...?. ..^ -(^ l\f a Chasscz-lc, cct^t un mouttic ! » APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS 281PÉLAGIE. Jai dit que Mademoiselle avait eu une grandecommotion ; je nai pas cru devoir en dire davan-tage. MADEMOISELLE PRIMEROSEo Est-il possible défaire des mystères au médecin!Heureusement que je suis là pour réparer votre dis-crétion exagérée. » Mlle Primerose raconta alors à M. Bourdon toutce qui sétait passé, depuis lagitation du déjeunerjusquà la terrible accusation et la menace quavaitformulée M. Dormère, dont elle flétrit avec anima-tion lodieuse conduite; sans accuser directementGeorges, elle parla de lui comme dun misérable,digne de tout mépris; elle ajouta que M. Dormèrevoulait lui faire épouser sa nièce, mais que Gene-viève ny consentirait jamais, vu quelle le détestaitet le méprisait profondément. M. Bourdon tira du récit de Mlle Primerose uneconclusion peu favorable à Georges et à M. Dor-mère. Peut-être soupçonna-t-il ce que


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