Histoire de la chimie . ès un très grand nombre de ces opérations, il ne sen absorbait plusdu tout. Ceci arrivait de même au bout de plusieurs semaines dintervalle entreles opérations, pourvu quon ne laissât pas entrer une trop grande quantité denouvel air à la fois. » Haies constata que lantimoine, lacier, le mercure donnent, avec lacide nitri-que, un résultat semblable. Mais ni Mayow ni Haies ne caractérisèrent ce gaz. Ce fut Priestley qui, en1772, le considéra comme un gaz particulier ; il le désigna sous le nom dair ni-treux. Cest donc avec raison quon attribue la découverte du bioxyde daz
Histoire de la chimie . ès un très grand nombre de ces opérations, il ne sen absorbait plusdu tout. Ceci arrivait de même au bout de plusieurs semaines dintervalle entreles opérations, pourvu quon ne laissât pas entrer une trop grande quantité denouvel air à la fois. » Haies constata que lantimoine, lacier, le mercure donnent, avec lacide nitri-que, un résultat semblable. Mais ni Mayow ni Haies ne caractérisèrent ce gaz. Ce fut Priestley qui, en1772, le considéra comme un gaz particulier ; il le désigna sous le nom dair ni-treux. Cest donc avec raison quon attribue la découverte du bioxyde dazote àPriesley. « Dès la première fois, dit Priestley, que je lus lexcellent ouvrage duD Haies, je fus singulièrement frappé de lexpérience quil rapporte;, dans la-quelle lair commun et lair tiré des pyrites de Wallon par lesprit de nitre, for-mèrent un mélange rouge trouble, dans lequel une partie de lair commun futabsorbée. Mais je nespérais voir jamais ce phénomène remarquable, que je sup-. Fjg. 41. — Appareil de Haies. (JOG lllSTUllUi DE : posais pailiculier à ce minéral. Jeus loccasion den parler à M. Cavendish pen-dant que jétais à Londres, au printemps de lannée 1772, et il me dit quil nedoutait pas que dautres espèces de pyrites ou les métaux mêmes ne pussentréussir aussi bien, et que probablement la rougeur du mélange ne venait que delesprit de nitre. Cela mencouragea àmappliquer à cet objet. Comme je navaispoint de pyrites, je commençai par faire dissoudre différents métaux dans les-prit de nitre ; et ramassant lair produit dans la dissolution, je trouvai aussitôtce que je demandais, et beaucoup au-delà. (( Ayant commencé par la dissolution du laiton, le A juin 1772, je trouvaidabord cette espèce remarquable dair, dont le D Haies navait observé par lia-sard quun seul effet ; il lit si peu attention à cet air, et on eu a eu si peu con-naissance depuis son temps, que je ne crois pas quon lui ait encore donn
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