Œuvres diverses de M L de Chaulieu . peu plus dabondaace ; de M. L» de Chaulte% 327 Mais il eft honteux à la France Que ton cfprit & ces talens Ne la doivent quà la , quoiquil en foit, de ta félicité ;Msfis, fur tout que la foif daugmenter ta ckevânceNe te dérobe pas à ton oifivetc ; Bt fouviens-toi que la richefle Que donn^ Taffiduité, Ne vaut pas la fainte pareflc Qtiun fage libertin profeiTc» Avec joïeufe pauvreté. Ainfi, fans changer de maxime » Suis éxaélement le régime Ou la Farre & moi tavons mis ; Fais lever matin tes Commis, Pour toi i pafle les nuits à table Entre Bacch
Œuvres diverses de M L de Chaulieu . peu plus dabondaace ; de M. L» de Chaulte% 327 Mais il eft honteux à la France Que ton cfprit & ces talens Ne la doivent quà la , quoiquil en foit, de ta félicité ;Msfis, fur tout que la foif daugmenter ta ckevânceNe te dérobe pas à ton oifivetc ; Bt fouviens-toi que la richefle Que donn^ Taffiduité, Ne vaut pas la fainte pareflc Qtiun fage libertin profeiTc» Avec joïeufe pauvreté. Ainfi, fans changer de maxime » Suis éxaélement le régime Ou la Farre & moi tavons mis ; Fais lever matin tes Commis, Pour toi i pafle les nuits à table Entre Bacchus & tes amis : Sans quitter ce train , que tu pris » Moins utile que déleétable , Tu verras pourtant de Louis Une quantité raifonnable Faire dun Poëce agréable Un Bourvalais à jufte prix.* Dans cette duuce efpérance» 328 a OFfivres diverfes. Quen conçoit déjà mon cœ , Monfieur le Direâeur ,Non Direâeurdcconfcience,Dont ie fuis bien moins fervîteur aC^e dun Diredieur de finance». de Mm L. de Chaulieu» 529 E P I T R E DE MESSIEURS LA FARRE, l. COURTIN ET ROUSSEAU, A M, L. DE CHAULIEU. ETANT A Nciiilli, le ij. Juillet 1707, D U bord paifîWe ou la SeineJ-affe du bruit de Paris,Ses ondes lentes promèneDans des prés verds & fleuris ,De CCS lieux , que tu chéris ,Que de la do âe N eu vaincFréquentent les qui des fruits de ta veineReçoivent un nouveau prix ,Cher Abbé, je tavertisQue les figues par douzaine ,Les melons les plus exquisVoitt rafraîchir ma bedaine j jjci OEuvres diverfes Et qu*ainfl le tems préfîx >Auquel doit finir la peineCii ton abfence m*a mis >Etant expiré du dix ,Je compte que la femaineMettra fin à mes cft aflez dune halaîne ,Courtin prend la plume , & puisRouffcau fermera la Scène. Entre deux fameux Poètes,Tels que la Farre & Rouffeau ,Eaut il mêler les fornettesQiii partent de mon cerveau /Et quau nombre des cadettes »Ma Mufe encor au bureau >S*ofc mettre de n
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