. Le Jardin des plantes : description. s absurdes sur lichneu-mon. Pour expliquer la raison qui lui avait fait rendre les hon-neurs divins par les prêtres des anti(iues Thèbes et Memphis, ilsont dit quil entrait dans le corps du crocodile, lorsipiil le sur- tuent toutes les volailles quils y trouvent, leur sucent le sang ouleur mangent la cervelle. Mais à cette époque, se trouvant res-serrés sur des îlots avec les renards et les jackals, ils deviennenteux-mêmes la proie de ces animaux. Dans le Saïd, ils ont pourennemi perpétuel louaran el bahr {lupinanibis itiloticus, ou mo-nitor du Nil), sort


. Le Jardin des plantes : description. s absurdes sur lichneu-mon. Pour expliquer la raison qui lui avait fait rendre les hon-neurs divins par les prêtres des anti(iues Thèbes et Memphis, ilsont dit quil entrait dans le corps du crocodile, lorsipiil le sur- tuent toutes les volailles quils y trouvent, leur sucent le sang ouleur mangent la cervelle. Mais à cette époque, se trouvant res-serrés sur des îlots avec les renards et les jackals, ils deviennenteux-mêmes la proie de ces animaux. Dans le Saïd, ils ont pourennemi perpétuel louaran el bahr {lupinanibis itiloticus, ou mo-nitor du Nil), sorte de grand lézard très-carnassier, qui, ayantles mêmes habitudes et se tenant dans les mêmes sites, les sur-prend au passage et les dévore. Du reste , toutes les mangoustes,celles dEgypte comme celles de lInde, sapprivoisent très-bienet se familiarisent aisément; mais, ainsi que le chat, la plupartparaissent sattacher plus aux maisons quaux personnes. Toutescraignent excessivement le froid, et ne vivent que fort ». La Boucherie, derrière les loges des animaux féroces. prenait dormant la gueule ouverte, et quil lui donnait la morten lui rongeant les entrailles. Le vrai est ([uil se contente dat-taquer les iietits crocodiles presque sortant de loeuf, lorsquilssont encore trop faibles pour se défendre , et quil sait très-bienles saisir par le cou pour les étrangler. Il sait aussi reconnaîtresur le sable des rivages l,i place où ces animaux ont enterré leursœufs, et il ne manque jamais de les iléterrer ]>our en mangerune partie et briser le reste. Quant à moi, je ]ieiise que si les ; égyptiens ont divinisé lichneumon, comme libis et tantdautres animaux, cest quils lui pardonnaient la destruction desœufs de leur dieu crocodile en faveur du service (piil rendaitau jiays en le nelloyani , après les inondalions du .Nil , des .ser-pents et autres reptiles venimeux, des iiiserlcs et en g(néral detou> les autres petits anim


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