. Bruxelles à travers les âges . sagréables et de fort jolies tètes en très petit nombre, mais en revanche une quantiténotable de curiosités physiologiques quon ne voit que ces jours-là, qui sortent onne sait doù, et qui, lheure du Parc passée, disparaissent pour huit jours sans quilsoit possible de découvrir leurs retraites. Il y a beaucoup de toilettes riches,prétentieuses, mais quelquefois de mauvais goût, par un assortiment de couleursdisparates, un manque presque absolu délégance. On voit là des jeunes gens fashio- l32 BRUXELLES MODERNE. nables emprisonnés dans des habits à la mode, un


. Bruxelles à travers les âges . sagréables et de fort jolies tètes en très petit nombre, mais en revanche une quantiténotable de curiosités physiologiques quon ne voit que ces jours-là, qui sortent onne sait doù, et qui, lheure du Parc passée, disparaissent pour huit jours sans quilsoit possible de découvrir leurs retraites. Il y a beaucoup de toilettes riches,prétentieuses, mais quelquefois de mauvais goût, par un assortiment de couleursdisparates, un manque presque absolu délégance. On voit là des jeunes gens fashio- l32 BRUXELLES MODERNE. nables emprisonnés dans des habits à la mode, un carcan dans des cravatesempesées comme des colliers de force, et qui ont lair fort contents de leur tailleuret de leur blanchisseuse ; véritables automates, qui simaginent que le comble dubon ton est de renoncer absolument à la liberté de leurs mouvements. - Les conversations ont lieu en français et en flamand. On y parle, commepartout ailleurs, damour, de théâtre, de mode et du prix-courant des nouveauté La gare du ès le dessin de Hendrickx et Vander Hecht. Mais on entend retentir le son de la grosse caisse et tout le monde se précipitevers un quinconce où la musique militaire exécute pendant une heure des morceauxchoisis, avec beaucoup densemble et de précision, quand les trompettes ne sont pasfausses et lorsque les cors rentrent à propos, ce qui arrive assez souvent. Les aristo-crates de la petite propriété sasseyent gravement sur des chaises à deux cents partète, le reste se promène autour de lorchestre. « Le voyageur sassied, se promène et commence à se demander jusquà quelleheure durera cette succession de plaisirs, lorsque, vers deux heures, il saperçoitdune métamorphose complète de la foule. Une société choisie, élégante, a remplacéla première qui a disparu comme par enchantement ; il voit arriver des bandes


Size: 1885px × 1326px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookidbruxellestra, bookyear1884