. La vie hors de chez soi (comédie de notre temps) l'hiver, le printemps, l'été, l'automne; études au crayon et à la plume. in destiné à faire le pain pour les gensdu pays. Mais cette meule, il fallait la tourner et la virer, à la façon dont on tourneet vire encore maintenant les cabestans sur la plage. Cétait bien quand de sa poitrine puissante le beau Ludwigg poussaitvigoureusement la barre; mais depuis quil était parti, depuis que le père dela pauvre Clotilde, un pêcheur, était resté en mer enseveli par la tempête,cétait un trop pénible labeur pour la pauvre femme, et ses forces ne pou
. La vie hors de chez soi (comédie de notre temps) l'hiver, le printemps, l'été, l'automne; études au crayon et à la plume. in destiné à faire le pain pour les gensdu pays. Mais cette meule, il fallait la tourner et la virer, à la façon dont on tourneet vire encore maintenant les cabestans sur la plage. Cétait bien quand de sa poitrine puissante le beau Ludwigg poussaitvigoureusement la barre; mais depuis quil était parti, depuis que le père dela pauvre Clotilde, un pêcheur, était resté en mer enseveli par la tempête,cétait un trop pénible labeur pour la pauvre femme, et ses forces ne pouvaientsuffire, bien que son fils aîné, le petit Ludwigg, essayât de laider de toutela vigueur de ses petits bras. Aussi cétait à grandpeine si elle pouvait gagner à ce travail de quoisubvenir à la vie et aux nécessités de chaque jour. Mais la pauvre femmeprenait son mal en patience, et pleine despoir dans lavenir, elle attendaitavec résignation le retour de son cher Ludwigg, et le développement desforces de ses deux petits. * # Mais la somme de ses douleurs nétait pas épuisée, car le dernier, qui. LE MOULIN DÉTRETAT. 531 avait quatre ans à peine, fut pris dune de ces maladies cruelles qui souventatteignent les enfants en Normandie, maladie qui les amaigrit, les fait dépérirprogressivement, et les tue; cette maladie se nomme le carreau. Cétait un soir; le petit Jehan, pâle, sans forces, le visage creusé par lemal, était couché dans son berceau, et la pauvre Clotilde, les yeux rougis de
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