Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . comme en difputes & en compofitions. Te ne parle pointdesioueurs de pa(re-paire,qu ils appellent : carie les entansauoir comprins entre les batt-^leurs :Mais s
Oeuures morales et diuersifiees en histoires, pleines de beaux exemples, enrichies d'enseignemens vertueux, & embellies de plusieurs sentences & discours Lé tout tiré des plus signalez & remarquables autheurs grecs, latins & françois, qui ont escrit de tout temps, pour l'enseignement de toutes personnes, qui aspirent à vertu & philosphie chrestienne Reueues, corrigées & augmentées de plus des deux tiers, outre la precedente impression . comme en difputes & en compofitions. Te ne parle pointdesioueurs de pa(re-paire,qu ils appellent : carie les entansauoir comprins entre les batt-^leurs :Mais sils vfenr dartMagique & diabolique,commc quclqucs-vns le font, auecillafîon des fens,alors quils loucnc: & eux & les afîliliansfont 3 corriger comme infidèles,prenans plaifir à ce quieftde linuention Se artifice de Satan. Et quil leur fouuié- «-^^«l?-nedecequefaindPaulfcitbruicr en Corinthe les liurcs TTr iï) xA^.iy OEVVRES MORALES de ceux qui auoient efcrit des chofes curieufes & vaineî,& des arts de pafretemps:& quil auroit bien plus fait fairegrandes flambes des liuresMagiques,où le diable fe pre-Rnteàfaire ades merueilleux. Combien donc euft-il eftéindigné contre ceux qui fen fufTent feruis î Comment fecourrouça-il contre le Magicien Baricu: Nelappella-il pasennemy de iuftice, plein de toute fallace, &fiJs du diable?Que tels ioueuis donc foient dechalfez comme miniftresde SIXIExME LIVRE DES OEVVRES MORALES, De lean des Caurres de Morœul. DeVofjîce du Prmce, du danger défi vie, O* des quditeK^Htl doit auotrjeUn lopnion des philosophes, C H A p. I. E Philofophe Bias interrogé, .^quel eftoit le bon Prince & gou- ^^uerneur,rerpondic(comme reciteCelius Rhodiginus ) que ceftoit Celtus,celuy là qui obeift aux loix , &quieft le premier qui fe foubs-met à en cela il dit lave-rité, parce que Pindare afferme eftRoynede tous les Loy,Roy-mortels. Parquoy les Rois dE- nedesmorgypte fereputoienttresheureuxjquandils obeiifoient
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