Manuel de médecine opératoire . autant de charpie quil en fautpour remplir exactement louverture antérieure de la narine : le DU TAMPONNEMENT DES FOSSES NASALES. 161 deux orifices ainsi bouchés opposent à lhémoiThagie une digueinsurmontable. On fait avec les deux lîls un double nœud forte-ment serré sur le bouchon de charpie antérieur, après quoi oncoupe les bouts qui en restent. Le fil simple qui demeure pendantpar la bouche est maintenu relevé sur la joue par une bandeletteagglutinative, ou est attaché au bonnet du malade. Après deux ou trois jours, quand on juge que lhémorrhagie estarrêtée,
Manuel de médecine opératoire . autant de charpie quil en fautpour remplir exactement louverture antérieure de la narine : le DU TAMPONNEMENT DES FOSSES NASALES. 161 deux orifices ainsi bouchés opposent à lhémoiThagie une digueinsurmontable. On fait avec les deux lîls un double nœud forte-ment serré sur le bouchon de charpie antérieur, après quoi oncoupe les bouts qui en restent. Le fil simple qui demeure pendantpar la bouche est maintenu relevé sur la joue par une bandeletteagglutinative, ou est attaché au bonnet du malade. Après deux ou trois jours, quand on juge que lhémorrhagie estarrêtée, on coupe le nœud qui retient le bouchon antérieur, etTon retire la charpie avec des pinces ; il ne reste que le bour-donnet postérieur; on le chasse en arrière à laide dune sonde,tandis quavec le fd buccal on lempêche de tomber dans la gorge,et lon en fait lextraction par la bouche. Au lieu de la sonde de gomme élastique, quelques-uns emploientla sonde de Bellocq, instrument qui encombre assez inutilement. FiG. 443. SONDE DE BELLOCQ. A, bouton terminant le ressort. — B, tige se vissant an ressort, en C, la trousse ordinaire (fig. 443). Il faut noter que lénorme courbureque lui donnent les couteliers rend son introduction assez doulou-reuse, quelquefois même impossible; pour suivre facilement leplancher des fosses nasales, elle ne devrait avoir que la légèrecourbure de la sonde de femme. Le bourdonnet postérieur est fort incommode au malade, soitpoiu lintroduction, soit pour lextraction. Martin-Saint-Ange aévité ce double inconvénient à laide dun instrument appelé rhi-nobfjon, qui consiste en une canule dargent munie dun robinet àun bout et dune petite vessie à lautre. La vessie portée jusquàlorifice postérieur des narines, on linsuffle, puis on ferme le ro-binet; et lon bouche la narine antérieure avec un bourdonnet decharpie, que lon rattache à la canule. On évite ainsi lincommo-dité du bourdonnet postérieur, mais avec linconvéni
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