. La mort du roi (21 Janvier 1793). me que Fabbé EdgewortUdut prononcer le mot fameux : a Fils de samtLouis, montez au ciel ! » ou « Fds de saintLouis, le ciel vous attend », quil n y a pasde raisons absolues pour rejeter *. Cependant, à peine parvenu sur la plate-forme, le Roi « séchappe, pour ainsi dire, desmains » de son confesseur, « traverse, dunpied ferme, toute la largeur de Téchafaud »%« savançant sur le côté gauche ». Les bour-reaux surpris essaient de le retenir, a II donneun coup de coude à celui des exécuteurs quiétait à son côté gauche et le dérange suffi-samment pour pouvoir sava
. La mort du roi (21 Janvier 1793). me que Fabbé EdgewortUdut prononcer le mot fameux : a Fils de samtLouis, montez au ciel ! » ou « Fds de saintLouis, le ciel vous attend », quil n y a pasde raisons absolues pour rejeter *. Cependant, à peine parvenu sur la plate-forme, le Roi « séchappe, pour ainsi dire, desmains » de son confesseur, « traverse, dunpied ferme, toute la largeur de Téchafaud »%« savançant sur le côté gauche ». Les bour-reaux surpris essaient de le retenir, a II donneun coup de coude à celui des exécuteurs quiétait à son côté gauche et le dérange suffi-samment pour pouvoir savancer jusquaubord de léchafaud » % « contre la balustrade, 1 Voir sur cl- point Edmond Birô, Journal dun bourgeoisde Paris pendant la Terreur. Paris, 1884, in-12, P- 447-43 1 ;et Beaucourt, op. cit., t. II, p. 353-369- 2 Relation dEdgeworth, dans Beaucourt, t. I, p. 335. 3 Santerre, dans les Mémoires de Mercier du Rocher. * Récit de Rouy laîné, dans le Magicien républicain. (Beau-court, t. I, p. 38o.). SUR LA PLACE DE LA REVOLLTION 117 du côté gauche, vis-à-vis le Garde-meuble » \Dépouillé de son habit, et nétant plus revêtuque de son gilet blanc, de sa culotte et deses bas gris, sa haute et forte stature se déta-chant sur le ciel sombre et bas, les épaulesplus effacées de ses mains liées, « la têtelevée^ », le cou dégagé, ses cheveux coupéspar derrière devant lui donner le plus étrangeaspect, « le visage rouge » de Teffort phy-sique fait sans doute pour gravir les degrésde la guillotine, « promenant ses regards dela droite à la gauche », tel apparaît alorsle Roi-martyr, dont ses ennemis nont mêmepas pitié à cette minute suprême : « Alexemple de Charles I*^, disent les Révolu-tions de Paris^ Louis Capet, quand il monta ^ Récit d un témoin oculaire, dans Illustres victimes ven-gées des injustices de leurs contemporains. Paris, 1802,in-S. (Beaucourt, t. I, p. 391.) - Républicain, n du 22 janvier 1793. (Beauc
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