Merveilles de la nature : l'homme et les animaux, description populaire des races humaines et des règne animal . dun brun sombre, tacheté debrun clair ou de jaunâtre ; la tête est brune ;les membres sont noirâtres, bordés de jaune, cequi est aussi la couleur de la gorge et des mâ-choires (flg. 122). Le Luth est une des Tortues pouvant arriverà la plus grande taille ; elle dépasse souvent2 mètres de longueur et peut peser jusquà600 kilogrammes. Distribution géographique. — Bien quecette espèce ait été observée en divers pointsde la mer Rouge et de locéan Indien, elle pa-raît être plus particuli
Merveilles de la nature : l'homme et les animaux, description populaire des races humaines et des règne animal . dun brun sombre, tacheté debrun clair ou de jaunâtre ; la tête est brune ;les membres sont noirâtres, bordés de jaune, cequi est aussi la couleur de la gorge et des mâ-choires (flg. 122). Le Luth est une des Tortues pouvant arriverà la plus grande taille ; elle dépasse souvent2 mètres de longueur et peut peser jusquà600 kilogrammes. Distribution géographique. — Bien quecette espèce ait été observée en divers pointsde la mer Rouge et de locéan Indien, elle pa-raît être plus particulièrement spéciale à lo-céan Atlantique ; cest, en tous cas, une espècede haute mer que lon ne capture que rare-ment. Il est curieux de noter quon ne laconnaît guère dans les collections que par desindividus très jeunes ou de très grande a été prise plusieurs fois sur les côtesdEurope. Rondelet, qui écrivaiten lannée iSS8,parle dune Tortue Luth, longue de 5 coudées,qui avait été capturée à Frontignan sur lescôtes du Languedoc. Amoreux mentionne LE LUTH. 115. Fig. 122. — Le Luth (l/20« de grand, nat.; un individu poché dans le port de Celte ; De-lafont a décrit un exemplaire échoué en 1729,à lembouchure de la Loire ; en 1756 enfin, unautre individu a été capturé sur les côtes deCornouailles en Angleterre, daprès Borlase. Uœars. — Nous ne savons que fort peu dechose au sujet de la Tortue Luth. Sa nourri-ture paraît consister presque uniquement enpoissons, mollusques et crustacés. Daprès leprince de Wied, ellepond sur les côtes sablon-neuses du Brésil ; chaque femelle se rend surles où la ponte doit seffectuer quatre foischaque année, à quinze jours dintervalle, et ydéposechaque foisde dix-huitàvingt douzainesdœufs. Celte assertion est confirmée, au moinsindirectement, parTickell. Le 1 février 1862,en effet, une Dcrmnlochelys coriacea, guettéesur la côte du Tenasserim, auprès de lembou-chure
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